Dans les années (19)80, des scientifiques ont suggéré que la hausse soudaine du nombre de personnes souffrant d’allergies correspondait au fait de vivre dans des maisons stériles et d’entretenir des pratiques d’hygiène trop zélées. On a estimé que notre système immunitaire n’étaient pas assez exposé à des infections. Une récente étude (lien plus bas) indique cependant que cette “hypothèse de l’hygiène” est fausse et qu’il n’existe aucun lien avec cette pratique. Au lieu de cela, les chercheurs ont présenté une nouvelle théorie, celle qui lient les allergies et d’autres maladies avec notre manque d’exposition à l’humain, l’animale et aux microbes de l’environnement.
Ce nouveau rapport nous vient de l’International Scientific Forum on Home Hygiene (IFH), dirigé par Sally Bloomfield et Rosalind Stanwell-Smith. Ils soutiennent que “l’hypothèse de l’hygiène” est trompeuse et que c’est donner à la population une fausse idée sur la façon dont les allergies font leur apparition à des taux significatifs. En outre, comme les chercheurs l’ont déclaré dans un communiqué de presse :
Si se soucier “d’être trop propres” amène des personnes à s’exposer inutilement, eux-mêmes et leurs enfants, à des agents pathogènes qui peuvent les rendre malades, ce serait évidemment dangereux.
En effet, la pensée conventionnelle depuis ces vingt dernières années veut qu’une plus faible incidence d’infection dans la petite enfance (principalement par le contact avec des frères et sœurs et d’autres insalubres) puisse être une des causes de l’augmentation des maladies allergiques et de l’asthme. Les auteurs mettent en garde, cependant, qu’aucun lien de causalité n’a jamais été correctement établi reliant les maladies infectieuses à la capacité du système immunitaire pour les repousser.
Cela dit, les auteurs reconnaissent l’importance des microbes. Et en fait, leur recherche montre que la vie moderne a engendré des niveaux dangereusement faibles d’exposition aux microbes, l’hypothèse des “vieux amis”, qui ne sont pas seulement importants pour la bonne régulation des allergies, mais pour éloigner les maladies inflammatoires chroniques telles que diabète de type 1 et la sclérose en plaques.
Les “vieux amis” sont décrits comme une variété d’espèces d’organismes inoffensifs qui habitent dans des environnements fermés et en plein air, aussi bien que sur la peau, dans l’intestin et dans le système respiratoire des humains comme des animaux.
L’augmentation des allergies et des maladies inflammatoires semble en partie liée à la perte graduelle de contact avec la gamme de microbes avec laquel notre système immunitaire a évolué, à partir de “l’âge de pierre". Ce n’est que maintenant que nous observons les conséquences de cela, sans doute aussi entrainées par des prédisposition génétique et une série de facteurs dans notre vie moderne, notre mode d’alimentation, la pollution et l’inactivité.
Et en effet, l’idée que nous devrions nous exposer aux microbes appropriés est compatible avec les dernières réflexions sur la flore intestinale et du bon maintien de l’intégrité et de la diversité globale du microbiome humain, la science démontre, de plus en plus, l’importance des microbes dans leur rôle crucial pour la régulation de notre système immunitaire.
Les microbes en question comprennent ceux auxquelles les humains ont régulièrement été exposés avant le 19ème siècle et au cours de l’ère paléolithique. Les auteurs soutiennent que ces microbes ne sont plus présents dans nos maisons et non à cause de nos pratiques de nettoyage (même si c’est difficile à croire). Ils suggèrent que les maisons modernes ont une plus faible diversité des microbes, mais contiennent encore des bactéries, des virus, des champignons, des moisissures et des acariens.
Et pour les microbes auxquelles nous devrions être exposés, les chercheurs suggèrent que les milieux ruraux détiennent "le bon type de saleté." Quant à savoir comment nous pourrions aller à ce sujet, cependant, est une question qui reste sans réponse. Pour Lire l’intégralité de l’étude : The Hygiene Hypothesis and its implications for home hygiene, lifestyle and public health (PDF).
Et votre Guru rajoutera au moins deux de ces articles qui vantent les méritent de la présence de nos amis microbiens : comment les germes régulent à vie le système immunitaire des enfants ? et les microbes sur notre peau nous aident à vaincre les maladies.
Bonsoir,je suis allergique à pas mal de choses et mes enfants aussi le sont, mes défenses immunitaires ont toujours été faibles ou affaiblies par les vaccins ou les agents chimiques que nous respirons ou mangeons . Avoir une défense immunitaire élevée se transmet par les gènes des parents et si c’est le contraire ,on est plus sensible à ces agents qui n’existaient avant le vingtième siècle.Auparavant, il n’y avait pas de colorants, de conservateurs ,de stabilisant dans notre alimentation et dans quelques années nous allons avoir des problèmes à cause des OGM ,sans parler des pesticides qui sont partout.
Bien dit mutant,
L’avenir ressemble plus à un cauchemar qu’à autres choses.
oui je partage vos avis, a peine nés on est contaminés par toute une armada de produits de toutes sortes dans ce que nous respirons, mangeons et ingurgitons (je pense bien sur aux médicaments). Pourquoi croyez-vous que l’on ne donne presque pas de médication et qu’on dit aux femmes enceintes de manger le plus naturel possible…… par contre une fois sortis, les bébés on ne les épargne plus non plus. D’ailleurs la fertilité baisse, les cancers augmentent…. on est en train d’exterminer notre espèce à petit feu.
Défense immunitaire faibles? au contraire, les allergies sont causées par une réaction immunitaire exagérée contre des antigènes qui sont inoffensifs pour la plupart des gens… Disons que ton système démarre au quart de tour.