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"The Great Work of the Metal Lover" by Adam Brown on display at the Kresge Art Center on Tuesday July 24, 2012.

La pierre philosophale semble, pour l’instant, impossible à fabriquer, mais il est possible de transformer certaines matières sans intérêt et relativement sans valeur en or précieux si vous les confiez au bon type bactérie.

C’est ce que démontrent deux chercheurs (le microbiologiste Kazem Kashefi et l’artiste électronique Adam Brown de l’université de l’état du Michigan), qui ont découvert qu’une bactérie particulière, la Cupriavidus metallidurans, peut se nourrir de chlorure d’or(III), un liquide particulièrement désagréable et toxique, pour excréter efficacement des pépites d’or de 24 carats. On pense que les bactéries jouent un rôle vital dans la création de pépites d’or que l’on trouve dans la nature et selon chercheurs, elles sont environ 25 fois plus résistantes que les autres bactéries pour survivre à la tâche. Alors, bien sûr, ils ont transformé leurs recherches en œuvre d’art.

"The Great Work of the Metal Lover" by Adam Brown on display at the Kresge Art Center on Tuesday July 24, 2012.

"La Grande Œuvre des Amoureux du Métal” (The Great Work of the Metal Lover) dispose d’un “bioréacteur” où une colonie de bactéries se nourrit d’une énorme quantité de chlorure d’or(III), bien plus qu’il ne serait jamais trouvé dans la nature. Alors que les spectateurs observent, au cours d’une semaine, une pépite d’or est lentement formée. Il y a aussi des photos prises avec un microscope électronique qui détaillent, de près, certains “bricolages” de la bactérie.

"The Great Work of the Metal Lover" by Adam Brown on display at the Kresge Art Center on Tuesday July 24, 2012.

Les chercheurs soulignent que ce processus est beaucoup trop cher pour être utilisé à grande échelle, mais il peut former un laboratoire portatif pour fabriquer de l’or, ce que Brown appelle de la “néo-alchimie".

Sur le site de l’université du Michigan : Superman-strength bacteria produce gold et le procédé est actuellement exposé au Prix Ars Electronica, en Autriche.

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