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Gibbon-chantant2

Des chercheurs viennent de découvrir que les gibbons rivalisent avec nos meilleurs chanteurs d’opéra, ils maitrisent la technique, presque sans effort. Comment les scientifiques l’ont-ils découvert ? En leur faisant respirer de l’hélium afin d’écouter le résultat.

Une étude vient d’être publiée (lien plus bas) qui détaille la découverte du centre deGibbon-chantant recherche sur les primates de l’université de Kyoto (Primate Research Institute), au Japon. En remplissant un environnement avec de l’hélium, l’équipe a pu mettre en évidence les subtilités du chant des gibbons, les subtilités de leur haute tonalité. Le chant des gibbons est très puissant, il peut être entendu à travers la jungle épaisse, à plus de deux kilomètres aux alentours, mais lorsque l’hélium est introduit dans l’équation, la vitesse du son et des fréquences de résonance sont augmentées.

Les sons qui en résultent, comme celui ci-dessous (tiré de l’étude) ont révélé que les gibbons utilisent les mêmes techniques que les humains pour former la parole, les sons commencent au niveau du larynx, puis ils sont envoyés à travers un filtre, la forme du filtre est déterminée par le conduit vocal supralaryngé. Tout cela est connu sous le terme de processus “filtre-source".

L’appel du gibbon sous hélium :

Nous pensions que ces acrobaties vocales étaient une avancée de l’évolution, uniquement observée chez l’homme, mais au contraire, affirment les chercheurs, cela montre que nous avons bien plus de choses en commun. Les gibbons ont récupéré l’aptitude naturelle pour le chant soprano, alors que nous avons récupéré celle de la parole. Aussi joli que cela puisse paraitre, l’homo sapiens a su s’arranger de sa capacité moins mélodieuse engendrée par l’évolution.

L’étude publiée sur l’American Journal of Physical Anthropology : Soprano singing in gibbons.

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