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Curiosity-pano1

Hop, hop, hop… votre Guru est revenu de sa retraite méditative, laissant le véhicule martien Curiosity (MSL) juste après le grand succès de son atterrissage sur Mars. Votre serviteur à la tête qui tourne devant toutes les belles photos saisies depuis, de l’astromobile et du satellite qui le survole désormais. Il va tenter de vous faire un résumé en images de tout ce qui a été diffusé depuis son absence jusqu’à très récemment. Je respecterais dans ce diaporama l’ordre chronologique de la séquence d’atterrissage.

Cliquez sur les images pour un grand format ou pour être redirigé vers une très haute résolution.

Ejection du bouclier thermique

On démarre avec cette première image et ces vidéos (assemblage d’images) de l’éjection du bouclier thermique, capturé par la caméra MARDI, basé sous le Curiosity, qui a cartographié la surface de Mars durant la descente. Le bouclier thermique, sous l’emballage de l’astromobile, a protégé l’atterrisseur de la chaleur et de la pression engendré par l’entrée dans l’atmosphère martienne. Une fois que la sonde spatiale a suffisamment ralenti, le bouclier thermique a été éjecté, laissant le Curiosity analyser son environnement plus bas. Le bouclier tomba ensuite sur le sol, laissant un impact sur la surface de Mars à quelques centaines de mètres du lieu d’atterrissage.
Bouclier-thermique-Curiosity

Déploiement du parachute

Une incroyable photographie  et le triomphe du génie humain : le paquet contenant le véhicule martien descendant vers la surface de Mars en parachute, observé par la caméra HiRISE de la sonde spatiale Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) en orbite autour de Mars.
MARS-PM-01-popup

Curiosity-HiRISE2

Position du matériels au sol.

Toujours via La caméra HiRISE, de la sonde MRO, qui a photographié la zone d’atterrissage de l’astromobile sur laquelle est éparpillée le matériels utilisés pour la descente du Curiosity.
Print

La caméra HiRISE peut voir des objets martiens de moins d’un mètre et était en mesure de repérer le matériel dont le Curiosity eut besoin pour atterrir en toute sécurité sur la surface de Mars. En détails dans l’image ci-dessous, cliquez sur les liens pour les voir dans une plus grande résolution :

– En haut à gauche: Le bouclier thermique éjecté après avoir protégé l’emballage de l’atterrisseur dans sa descente initiale à travers l’atmosphère martienne.
– En haut à droite: la trace du crash du Sky crane; la grue-fusée qui planait sur la surface martienne pour descendre l’astromobile sur le sol, pour ensuite s’éjecter plus loin.
– En bas à gauche: Le parachute (à gauche) et la coque arrière de l’emballage de l’atterrisseur.
– En bas à droite: Le Curiosity, à peine visible, mais la preuve que les humains sont une nouvelle fois, par procuration, sur la surface d’un autre monde.
HiRise-Curiosity-zone-atterissage-zoomdebris

Premières photos de la surface martienne par le Curiosity.

Toujours en respectant l’ordre chronologique des évènements, il y a eu la première photo saisie par une des caméras du Curiosity, que votre Guru vous décrivait in extremis

Le Curiosity a atterri près du bord du cratère, de 150 kilomètres de large, Gale qui, comme la plupart des grandes cratères, a une montagne centrale. Appelée Aeolis Mons, elle est haute de 5,5 kilomètres au-dessus du plancher du cratère, elle est aussi populairement appelé mont Sharp. Cette photo à été prise une heure après l’atterrissage.
Curiosity-Mont Sharp-1heure

Ci-dessous : une prise de vue par une des caméras de navigation montrant le rebord éloigné du cratère Gale et une partie de l’astromobile. Cela ressemble, comme dans notre monde, à une chaîne de montagnes.
Curiosity-bordure-cratère-Gale

Ci-dessous, la même vue que la précédente mais avec un zoom et en couleur.Première-image-couleur-curiosity-Gale

Les traces d’un atterrissage réussi.

La surface de Mars est en grande partie constituée de roche basaltique bleue-grise (roche volcanique), la plupart de la roche est recouverte d’une fine couche de poussière rouge qui donne à la planète sa teinte rougeâtre. Alors que la grue du ciel (Sky crane) abaissait l’astromobile vers le sol, elle a laissé les empreintes des échappements de ses fusées qui ont soufflé de la poussière tout autour, mettant à nue la roche sous le sable. Dans le coin supérieur droit vous pouvez voir que la surface est décolorée (basalte gris-bleu).
Traces-atterrissage-Curiosity

L’image ci-dessous a été diffusée très récemment, réalisée par la caméra HiRISE sur la sonde spatiale Mars Reconnaissance Orbiter, 6 jours après l’atterrissage du MSL. Elle présente également la roche érodée par le souffle des fusées de l’atterrisseur. Le Curiosity peut-être vue au milieu de la tâche bleue.
Traces-atterrissage-Curiosity-HiRISE

Le premier panorama

L’image ci-dessous peut paraitre petite et manquée de détails, mais c’est en fait un énorme panorama de 10 000 x 5900 pixels de la surface martienne ! Il est composé de 79 clichés hautes résolutions (1200 x 1200) du Mastcam (2 caméras situées en haut du mat du Curiosity). Il y a eu 130 photos prises au total, mais à ce moment-là, elles n’étaient pas encore toutes envoyées vers la Terre. Les zones noires sont celles où nous sommes toujours en attente des données.

Le Curiosity est au premier plan, ensuite c’est la plaine couverte d’innombrables rochers, la paroi du cratère Gale dans le fond… Mars est une planète extraterrestre, un endroit sec, inhospitalier, ce que met en évidence cette image.
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Ci-dessous, une petite parcelle du grand panorama juste au-dessus. Les couleurs ne sont pas ce qu’un humain se tenant sur Mars verrait, la présence de poussière dans l’atmosphère rendrait la scène beaucoup plus rougeâtre. Au lieu de cela, elle a été nuancée dans les tons blancs, pour montrer comment elle apparaitrait dans des conditions terriennes. Cela aidera les géologues plus habitués à reconnaitre des caractéristiques basées sur la lumière plus familière de la Terre.
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Autoportraits du Curiosity

L’auto-portrait, ci-dessous, du Curiosity a été réalisée en assemblant 8 images provenant des caméras de navigation. L’arrière de l’astromobile est sur la gauche, sur un angle est collé le générateur thermoélectrique à radioisotope, la “pile” du Curiosity, qui va le garder en vie pour sa mission de deux ans. Vous pouvez voir la surface de Mars et, au loin, la paroi montagneuse du cratère Gale, le nouveau domicile du MSL.

Curiosity-autoportrait

Et pour finir, un très joli bonus, un panorama dans lequel vous pouvez naviguer, réalisé à partir d’assemblage des photos des caméras (Mastcam) situés sur le mat du Curiosity (cliquez sur l’image pour accéder à l’application).
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Voilà, tout cela est très condensé, mais nous aurons l’occasion de re-détailler ensemble toute les caractéristiques du Curiosity et de son fabuleux périple sur la planète rouge.

Vous pouvez consulter toutes ces images dans la galerie photo et multimédia de la NASA et obtenir des infos sur la mission du Curiosity sur le site du Jet propulsion Laboratory, sur le site de l’université d’Arizona et sa partie consacrée à la caméra HiRISE postée sur la sonde spatiale MRO en orbite autour de Mars : UA HiRISE.

J’allais oublier une dernière photo qui alimentera certainement bon nombre de conversations…

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