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Il y a eu une vive controverse dans la recherche sur le cancer, au cours des dernières années, au sujet de la présence présumée de cellules souches cancéreuses qui alimenteraient la croissance tumorale. Mais maintenant, de nouvelles études, menées par trois équipes indépendantes, ont confirmé l’existence de ces cellules “maîtres d’œuvre”. Une découverte qui va probablement conduire à des formes entièrement nouvelles de thérapie pour les patients atteints de cancer.

Les thérapeutes sont souvent frustrés quand, après de multiples séances de chimiothérapie et le rétrécissement de la tumeur chez patient, que celle-ci se redéveloppe de suite. Cela a conduit à l’idée selon laquelle il devait y avoir un type de cellule qui stimule la croissance tumorale et que l’identification de ces cellules pourrait fournir des indices importants pour les futurs traitements contre le cancer.

Et en effet, ces cellules proto-cancéreuses indifférenciées ont été découvertes et décrites dans 3 études (lien plus bas).

Les trois études ont utilisé des marquers moléculaires qui ont permis aux scientifiques de marquer certaines cellules tumorales avec des couleurs vives. Lorsque ces cellules marquées se sont divisées, toutes les cellules filles étaient de la même couleur. Cela a permis aux chercheurs de constater si une ancienne cellule dans une tumeur pouvait continuer à alimenter sa croissance, ou si seulement un sous-ensemble de cellules en était responsable.

Image d’entête : Dans cette tumeur cutanée, toutes les cellules, marquées en rouge, découlent d’une seule cellule souche. (Université Libre de Bruxelles, Gregory Driessens principale auteur de la recherche réalisé sur le cancer de la peau)

Les trois équipes de recherche ont utilisé différentes approches expérimentales et différents types de cancer et chacune d’entre elles a confirmé l’existence de cellules souches cancéreuses. Ils ont testé leur hypothèse sur des souris souffrant d’un glioblastome (cancer du cerveau), de cancer de l’intestin et de tumeurs de la peau.

Il est trop tôt pour savoir si ces résultats, obtenus pour les tumeurs du cerveau, l’intestin et la peau, s’appliqueront à d’autres cancers, explique Luis Parada de l’Université du Texas, qui a dirigé l’étude sur le cerveau. Mais s’ils le font, dit-il :

il va y avoir un changement de paradigme sur la façon dont est évaluée l’efficacité la chimiothérapie et comment les thérapies sont développées.

Au lieu de tester si une thérapie réduit une tumeur, par exemple, les chercheurs devraient évaluer s’ils éliminent la bonne catégorie de cellule.

Les trois études sur les différents types de cancer et menants à la même conclusion :

A partir et pour plus de détails sur Nature : Cancer stem cells tracked.

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