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Singin In The Rain-1

Lorsque vous êtes pris dans une averse sans parapluie, faut-il courir ou marcher ? Si vous courez, vous sortirez de l’averse plus rapidement, mais avec le risque de rencontrer plus de gouttes le long du chemin et c’est là que réside le dilemme. Maintenant, la science à la réponse : dans la plupart des cas, fuyez !

Courir aussi vite qu’on le peut est généralement la meilleure façon de minimiser l’humidité, selon Franco Bocci, un professeur d’ingénierie à l’Université de Brescia en Italie. Dans son étude (lien plus bas) il a montré que la vitesse de déplacement optimale varie selon votre corpulence, la vitesse du vent, de la taille des gouttes de pluie et l’angle entre votre chemin et la direction du vent. Certaines combinaisons de ces facteurs définissent une vitesse de déplacement optimale, qui peut être parfois plus lente qu’un sprint à toute vitesse. Bien sûr, si vous essayez à chaque fois de calculer toutes ses données, l’orage sera déjà passé depuis bien longtemps… Dans tous les cas, foncez !

En général, la meilleure chose à faire est de courir, aussi vite que vous le pouvez, pas toujours, mais en général, selon Bocci. Si vous êtes très mince, il est plus probable qu’il y aura une vitesse optimale. Sinon, il vaut mieux courir vite.

Il y a quelques exceptions faciles à identifier et à retenir. Si le vent souffle dans la direction de votre déplacement, essayez de courir à une vitesse égale à celle du vent. C’est la vitesse à laquelle vous sentez le moins le vent (et la pluie) s’abattre contre vous. Si le vent vous fouette le dos sur un angle, courez un peu plus vite que lui (plus l’angle est large, plus vous devriez vous presser).

Les calculs de Franco Bocci suivent une longue tradition de tentatives pour résoudre le problème complexe des stratégies de déplacement optimales lorsqu’il pleut. Considérant que les efforts passés ont eu tendance à simplifier le problème et, par conséquent, ont produit des réponses simples, Bocci affirme que son travail révèle la complexité du dilemme entre marcher et courir et rajoute que la réponse deviendra forcément plus compliquée en fonction du nombre de facteurs pris en compte.

Donc la meilleure solution est de prendre un parapluie ou sinon FUYEZZZ…

L’étude en libre accès sur l’European Journal of Physics : Whether or not to run in the rain. (ici au format PDF).

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