Sélectionner une page

je-viens-en-paix

Et bien voici une étude qui en contredit une autre… En février 2011, je décrivais une recherche concernant les niveaux de douleurs ressenties en fonction de la vue portée sur l’organe affecté. La conclusion de la collaboration entre des scientifiques anglais et italiens était que nous réduisons naturellement la douleur ressentie, si la partie du corps est portée visuellement. Mon article : La douleur sera plus supportable si vous la regardez en face.

L’image d’entête que j’intitulerais : "Je viens en paix…”

Et bien maintenant, une nouvelle étude tend à dire le contraire, que l’acte de regarder une injection la rend plus douloureuse.

Une équipe de chercheurs, du centre médical universitaire de Hamburg-Eppendorf, à Berlin, a enquêté sur la façon dont nous réagissons à la douleur des piqures sur la base de ce que nous regardons et les résultats sont très intéressants.

Dans une série d’expériences, les chercheurs ont simulé des piqures en affligeant aux participants un petit choc électrique sur leur main. Dans le même temps, il leur a été montré des vidéos d’une aiguille qui pique une main, d’un coton-tige qui touche une main, ou une main sans aucune action sur celle-ci.

Dans l’ensemble, les participants qui ont vu la main se faisant piquer par une aiguille ont trouvé la douleur du choc électrique beaucoup plus intense. Les chercheurs ont également tenté de signaler aux patients lequel de l’aiguille ou du coton-tige, serait le plus douloureux. Si les patients s’attendaient à ce que le coton-tige soit le pire, ils se sentaient mal lorsqu’ils regardaient la vidéo du coton-tige, et vice-versa. Dans tout ceux-ci, vous me direz, rien d’illogique à signaler.

L’humble avis de votre Guru, face à ces deux études qui s’opposent, sera qu’il doit y avoir de nombreuse variable à prendre en considération, comme l’environnement direct, l’humeur du piqué et son passif face à ce type d’examen, ainsi que le type de contact établi avec les personnes proches lors de la piqure, qui peuvent rendre celle-ci plus ou moins angoissante et donc renforcé le ressenti de la douleur…

Mais je pencherais, selon la propre philosophie du Guru, qui se charge de porter la lumière dans les limbes de la méconnaissance et du doute qui engendre peur et agressivité… À propos avez-vous lu l’histoire de Mike, le poulet sans tête, parce que c’est… je m’égare, méditation… Je reprends, il est plus logique, selon moi, de voir la vérité en face, une vue précise des évènements évite une montée d’angoisse face à l’inconnu dont vous aurez plus ou moins tendance à fausser négativement la représentation, (surtout en période de crise (…)). Bref, tout doit dépendre de l’humeur du patient, du contexte dans lequel il est accueilli et de son ressenti par rapport au futur examen, enfin, je suppute…

L’étude a été publiée dans la bien nommée revue Pain (douleur) : Viewing a needle pricking a hand that you perceive as yours enhances unpleasantness of pain.

 

Pin It on Pinterest

Share This