Certaines fourmis sont utilisées comme des cuves vivantes de stockage par leur colonie.
Voila, je passe de la complexité du fonctionnement du système immunitaire à : “aujourd’hui, j’ai découvert que certaines fourmis sont utilisées comme des cuves vivantes de stockage d’aliments par leur colonie”, le grand écart du Guru…
Alors que les abeilles récoltent et entreposent leur nourriture dans les cellules de leur ruche, certaines espèces de fourmis empruntent une technique différente, en utilisant le corps de certaines de leurs collègues, celles-ci sont souvent les plus grandes fourmis valides de la colonie appelée « majors », pour stocker ce dont ils ont besoin. Les ouvrières entreposent ce liquide nutritif (un miellat), un type de miel composé de nectar, des liquides corporels et des graisses récupérées sur des proies comme les chenilles et les termites, dans certaine fourmi pot-de-miel, pour les périodes de sècheresse ou d’autres moments où les ressources se font rares. Selon la taille de la colonie, il peut même y avoir des milliers de ces fourmis pot de miel dans un seul nid, qui ne font rien, elles sont là, posée à attendre que leur subsistance stockée soit nécessaire.
Alors que les fourmis ouvrières apportent les aliments liquides aux fourmis pot de miel, leur gaster (partie arrière de la fourmi) va gonfler de plus en plus jusqu’à ce qu’il devienne si gros, qu’elles ne peuvent plus se déplacer. Elles ont aussi tendance à devenir tellement grosses qu’elles ne sont plus en mesure de quitter les nids et de toute façon, les chemins pour en sortir sont devenus trop petits. Ces fourmis pot-de-miel peuvent même gonfler pour atteindre la taille d’un petit raisin.
Afin de récupérer de la nourriture des fourmis pot de miel, les fourmis ouvrières caresseront les antennes des cuves vivantes de stockage. Lorsque cela se produit, la fourmi pot de miel régurgite un peu du liquide sucré qu’elle a stocké dans son abdomen pour nourrir l’ouvrière ou pour la redistribuer ailleurs, comme pour nourrir la reine.
Compte tenu du fait que les fourmis pot de miel contiennent une source riche de ce savoureux liquide à l’intérieur d’elles-mêmes, elles ont tendance à être traqué par les prédateurs, même les êtres humains. En tant que telles, elles sont généralement « stockées » dans les profondeurs du nid pour les protéger. Néanmoins, les prédateurs chercheront ces fourmis gonflées, pour les manger quand ils les trouvent. Certaines tribus amérindiennes, ainsi que les Aborigènes, sont également connues pour récolter régulièrement des fourmis pot de miel, mordant l’abdomen gonflé pour une énergisante sucrerie.
La plupart des espèces de fourmis, ont effectivement la capacité de faire quelque chose de semblable aux fourmis pot de miel. Plus précisément, elles ont deux estomacs, un pour leur propre usage et l’autre pour entreposer de la nourriture, pour une utilisation ultérieure par la colonie. Ce deuxième estomac est capable de gonfler un peu, pour contenir des liquides afin de les ramener à la fourmilière. Une fois de retour, elles peuvent alors régurgiter ce liquide pour les autres fourmis dans le nid. Avec les fourmi pot-de-miel, leur organe de stockage est tout simplement capable de s’étendre à un volume beaucoup plus grand que ce qui est possible dans la plupart des autres types de fourmis.
Cette civilisation (car s’en est une) ne cessera jamais de m’émerveiller… des centaines de millions d’années d’évolution on permis à leurs reines de faire ce que nos savant les plus fous (ou militaires… au choix) arriveraient à peine à aborder en rève… des réservoirs, des portes, des soldats, des ouvrières spécialisées etc… comment peuvent elles décider de donner vie à ce qui sera le plus utiles à la colonie, tout comme leur architecture qui nous est encore inaccessible, comme les thermites… Les insectes sociaux resteront une source perpétuelle d’admiration et de méditation.
Merci pour cet article grand guru 😉
J’imagine une discussion de fourmis 🙂
« Et toi, tu fais quoi comme boulot? »
« Moi? Je fais cuve à miel »
« Cool »
N’empêche c’est impressionnant
Juste au moment où je me dit que ça doit être plutôt pas mauvais à manger (pour un insecte), voilà que la question est abordée dans l’article.
Notre grand Guru est décidément infaillible. 😉
Je conseille à tous le très bon livre « Les fourmis » de Bernard Weber.
C’est de la sciences fiction sur les fourmis mais avec beaucoup de vrais anecdotes donc celle-ci.
BIentot sur le marcher, le miel de fourmis…
c leur abdomaine ou leur derriere
J’aimerais tellement avoir une fourmi comme ça