Le moteur de distorsion du vaisseau Enterprise, dans Star Trek, est un moyen sûr et aisé de voyager d’une galaxie à l’autre, sauf soubresauts occasionnels des cristaux de dilithium.
Mais les scientifiques mettent en garde que la réalité d’un voyage à des vitesses supérieures à celle de la lumière, ou encore nommées supraluminiques, pourrait être dramatiquement différente, après avoir simulés ce que pourrait engendrer l’utilisation d’un moteur de distorsion dans la réalité.
Et bien selon les conclusions des physiciens de l’université de Sydney :
Toutes les personnes à destination seraient sous forme de rayons gamma et de particules de haute énergie soufflée dans l’oubli !
Bon et bien ça n’a pas l’air de très bon augure… mais revenons d’abord sur le concept du moteur de distorsion ou (Warp drive en anglais) conceptualisé par les auteurs de la série Star Trek et qui, selon les passionnées, fonctionne ainsi :
il déforme la texture de l’espace pour propulser le vaisseau. Dit simplement, le moteur distord l’espace, à la fois à l’avant et à l’arrière du vaisseau, lui permettant de voyager plus rapidement que la vitesse de la lumière. Spécifiquement, l’espace est contracté en avant du vaisseau et allongé derrière lui. Le vaisseau lui-même repose dans une bulle de distorsion entre les deux distorsions de l’espace ; la bulle contient ce que l’on appelle le subespace. Cet espace distordu, et la région qui la compose, fait accélérer le corps jusqu’à une "vitesse de distorsion" et le vaisseau "surfe" alors sur la vague de l’espace-temps créée par cette distorsion.
Les voyages, à des vélocités excédant la vitesse de la lumière, sont possibles de cette manière parce que le vaisseau est, strictement parlant, stationnaire (immobile dans l’espace qui se trouve dans la bulle de distorsion) pendant que l’espace lui-même se déplace. Puisque l’espace lui-même se déplace et que le vaisseau n’est pas en train d’accélérer, il n’éprouve aucune dilatation temporelle, permettant le déroulement du temps à l’intérieur du vaisseau et de rester le même que celui qui se trouve à l’extérieur de la bulle de distorsion. (Wikipédia)
Malgré toute l’ingénieuse créativité des scénaristes, cette théorie est basée sur un véritable modèle mathématique, la métrique d’Alcubierre, rendant possibles les voyages supraluminiques, dans certaines conditions…
La métrique d’Alcubierre est une théorie permettant de voyager à des vitesses dépassant celle de la lumière, imaginée par le physicien Miguel Alcubierre en 1994, où une bulle “d’énergie négative” autour d’un contenant, dilate l’espace et le temps derrière elle, tout en comprimant l’espace en face d’elle.
Ci-dessous : une représentation de la métrique d’Alcubierre avec la contraction (à l’avant) et la dilatation (à l’arrrière) de deux régions de l’espace-temps propulsant la région centrale.
Les physiciens ont donc analysé comment la matière pouvait se comporter autour d’un théorique “moteur de distorsion”. La simulation a révélé que les particules se regrouperont mortellement autour de la bulle dans l’espace-temps, utilisée pour “bondir” à travers l’espace.
Les vrais problèmes, selon les physiciens, commencent lorsque le vaisseau Enterprise active les freins :
La région de l’espace qui fait face à un navire en décélération, à partir d’une vélocité supraluminique vers une vélocité subliminale, est soufflé par un faisceau concentré de particules d’énergie extrêmement élevée.
Le moteur pourrait rendre possible les voyages plus rapides que la lumière, du moins en théorie. Mais il semble maintenant qu’il serait aussi très imprudent. “Fait intéressant, l’énergie libérée lors de l’arrivée à destination n’a pas une limite supérieure,” selon Brendan McGonigal de l’université de Sydney. C’est-à-dire que “Vous pouvez tout simplement continuer à voyager sur des distances de plus en plus longues pour augmenter l’énergie qui sera relâchée autant que vous le souhaitez”, mais il ne faudra pas vous arrêtez… l’un des effets bizarres de la Relativité générale. Malheureusement, même pour des trajets très courts, l’énergie libérée est si grande que vous élimineriez complètement tout ce qui se trouve en face de vous.
Actuellement, la création d’une bulle d’énergie négative est totalement impossible et ce n’est pas pour demain que nous pourrons atteindre un “warp 5” indépendamment des conséquences possibles.
L’étude complète du 24 février, pour les plus courageux ,au format PDF ici : The Alcubierre Warp Drive: On the Matter of Matter. A partir de Universe Today : Warp Drives May Come With a Killer Downside.
Passionnant ce sujet ainsi que votre site, dommage qu’il n’y ai pas plus de commentaires 😉
Je passe mes journées à lire le Guru, et ces sujets en particulier me passionnent !
nous voyageons déjà sur terre avec sa vitesse dans l’espace et son champs magnétiques protecteur
Tout à fait ! Bonne remarque.
Je commence mes etudes en physique fondamentale, le probleme de cette theorie et qu’elle avance hypothétique existence de masse négative, en dehors de ca et de l’accumulation de particule extremement energetique en facade de la bulle de subespace cette theorie est possible. D’autant plus que d’apres les dernieres recherches l’utilisation d’un thor baisse drastiquement les besoins
en energie de ce moteur. Les hommes rêvent et la science nous permet de concrétiser ces rêves, il est évident que la conquête spatiale ne se fera pas avec des fusée a propulsion chimique elles ont un rendement energetique bien trop faible et leur utilisation est limitée. c’est pour cela qu’il faut continuer de rêver. Tant qu’il y aura des hommes pour rêver nous continuerons d’avancer.
Je fait Des recherches pour trouvait Des energies propres est rapide je trouve cela tres interessant vous me donner Des idees merci