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Beyonce est peut-être l’une des plus grandes divas de la pop ici-bas, mais elle n’est plus la seule diva avec ce nom. Une des espèces, précédemment anonymes, de taons avec une extrémité arrière dorée (et glamour), a été nommée Beyonce “parce qu’elle est la diva des mouches”, disent les chercheurs.

Bryan Lessard, un chercheur en Australie et de l’Organisation fédérale pour la recherche scientifique et industrielle (CSIRO), est responsable de la description officielle de la mouche et la nomme désormais Scaptia (Plinthina) beyonceae, selon la collection d’insectes nationale australienne.

Beyonce n’est pas la première célébrité à être honoré de sa propre espèce. Traditionnellement nommés d’après les scientifiques impliqués dans leur découverte, des organismes ont également été liés à Bob l’éponge, à  l’acteur Harrison Ford, à Matt Groening (créateur des Simpsons), Mick Jagger et d’autres célébrités…

Les rares Scaptia (Plinthina) beyonceae, de la famille des Tabanidaes, ont été recueillies en 1981 (l’année de naissance de Beyonce) avec deux autres spécimens jusque-là inconnus.

La chanteuse Beyonce, d’autre part, a été membre du groupe Destiny Child, qui a enregistré le hit "Bootylicious" en 2001. La mouche a obtenu son nom utile en référence à son gros arrière-train doré.

Ce fut l’unique concentration de denses poils dorés sur l’abdomen de la mouche (taons), qui m’a conduit à nommer celle-ci, en l’honneur de l’interprète Beyonce et ainsi m’avoir donné la chance de démontrer le côté amusant de la taxonomie, la dénomination des espèces,

a déclaré Lessard.

Ces insectes volants jouent un rôle important dans l’écologie en pollinisant les plantes, contrairement au taon qui habituellement suce le sang. "Les Scaptias agissent comme des colibris pendant la journée, buvant le nectar de leurs variétés préférées de Grevillea, des arbres de thé et d’eucalyptus”, a déclaré Lessard.

La mouche Beyonce est l’une des cinq décrites dans le papier de Lessard, publié dans la version en ligne de l’Australian Journal of Entomology, en août et annoncé ce vendredi (lien plus bas). Cette découverte a doublé le nombre des espèces connues dans le sous-genre Scaptia (Plinthina) et étendu la distribution connue des Scaptia dans le Territoire du Nord et du nord-ouest de l’Australie, où précédemment, l’on ne les suspectait pas d’exister.

Apparemment, la chanteuse n’a pas eu la chance de répondre à cette nouvelle. Le blog du CSIRO précise :

le CSIRO attend une réponse de Beyonce sur le grand honneur qui lui a été fait … Beyonce a récemment eu sa larve, désolée, son enfant, et peut-être est-elle trop occupée pour répondre.

Sur l’Australian Journal of Entomology : New species of the Australian horse fly subgenus Scaptia (Plinthina) Walker 1850 (Diptera: Tabanidae), including species descriptions and a revised key et sur le site de l’Organisation fédérale pour la recherche scientifique et industrielle (CSIRO) : Mr Bryan Lessard: solving the mystery behind Gondwanan horse flies.

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