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Des chercheurs ont annoncé la naissance de trois bébés singes inhabituelles, bien que d’apparences normales. Ils sont les premières créatures chimères, à ne pas être des souris, constituées de cellules provenant de plusieurs parents, et à être créés par la science.

Ce n’est pas une chimère, monstrueuse hybride, de la mythologie antique ; en génétique, le terme “chimères” se réfère à un organisme créé à partir des cellules de plusieurs organismes distincts. Dans le cas de ces singes, les cellules souches provenant d’embryons distincts ont été combinés en une sorte de mélange génétique et chaque singe contient du matériel génétique provenant de six différents génomes.

Fabriquer une souris chimères est de nos jours assez courant en biologie : on injecte dans des embryons des cellules souches modifiées de culture, contenant les traits que désir y placer les chercheurs (comme briller dans l’obscurité). Ces embryons grandissent dans des souris qui ont certaines cellules qui brillent dans le noir et certaines cellules normales, on les appelle des chimères. Ces chimères sont utiles, car si l’une d’entre elles a du sperme ou des ovules qui brillent dans le noir, elles peuvent être croisés entre-elles pour produire des bébés qui sont 100 % brillant dans le noir.

Ces scientifiques ont essayé de faire la même chose avec des embryons de singe, mais les cellules souches embryonnaires de culture, qu’ils ont injectée, n’ont pas pris. Alors, à la place, ils ont mis pêle-mêle des cellules de 3 à 6 blastocystes, c’est un stade très précoce du développement embryonnaire (7 jours, justes après qu’un ovule est été fécondé), ils ont choisis la 14èm grappes la plus saine, qui en résulte, pour les implantés dans les femelles singes. Ces trois petits mâles, surnommés Roku, Hex, et Chimero, en sont le résultat. Ils sont tous des mâles, mais certaines de leurs cellules ont des génomes féminins.

Vidéo ci-dessous, les jeunes singes de l’université de l’Oregon, présentés à la presse :

L’équipe a entrepris cette recherche parce que dans les études chez la souris, sur les nombreuses différentes variétés de cellules souches (embryonnaires, pluripotentes induites, et ainsi de suite) les joindre à des embryons pour former une chimère est le principal test pour déterminer si une lignée de cellules souches a vraiment la capacité de former tout type de tissus. Leur recherche semble indiquer que quand il s’agit de primates, ce critère ne tient pas, ce qui signifie que les cellules souches de primates pourraient se comporter différemment des cellules souches de souris. Et c’est important, alors que les souris, et pas les singes, sont notre principal modèle pour la compréhension de ces éventuels puissants outils pour la médecine régénérative.

L’insertion des cellules souches de culture dans un embryon de 7 jours (blastocystes) :

Par ailleurs, le fait que la “création” de ces trois petits singes est eu recours à des cellules embryonnaires fraiches, à partir directement du blastocyste, suggère que tandis que la recherche avec de ces cellules est controversée, elles pourraient être une de nos meilleures options pour la culture, par exemple, des organes et des tissus de remplacement. Des lignées de cellules souches cultivées ou de cellules souches d’adultes ont été mises en avant comme une alternative, mais si ces travaux n’avaient pas réussi à crée une chimère, cela aurait pu indiquer que nous aurions des difficultés à les utiliser pour d’autres fins.

L’étude publiée sur Sciverse : Generation of Chimeric Rhesus Monkeys.

 

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