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Terre-Lune-1966

Des scientifiques préconisent d’examiné des centaines de milliers de photos de la lune pour trouver, peut-être, des signes révélateurs d’une précédente visite d’extraterrestres sur notre voisine cosmique.

Précédemment : Il doit bien y avoir des artéfacts extraterrestres… Ils sont juste difficiles à trouver !

Ces étrangers du cosmos pourraient avoir laissé des messages, des instruments scientifiques, des détritus ou des preuves d’exploitation minière sur la surface poussiéreuse de la Lune, qui pourrait être repérées par des télescopes humains et des sondes spatiales en orbites.

Bien que les chances de trouver des objets, créent par des extraterrestres, soit très faible, les scientifiques affirment que la recherche informatisée des images lunaires, ou d’une foule de source d’analyse par des amateurs passionnés, serait assez bon marché pour une découverte potentielle, ce qui justifierait de lui donner de l’importance.

Le professeur Paul Davies et Robert Wagner à l’université de l’état d’Arizona soutiennent que les images de la lune et les autres informations recueillies par les scientifiques pour leurs recherches, devraient être analysées pour des signes d’intervention extraterrestre. La proposition vise à compléter les autres traques d’une vie extraterrestre, tels que le Search for Extraterrestrial Intelligence (SETI), qui s’appuie sur des données de radiotélescopes qui scrutent le ciel à la recherche de message laissé par des civilisations extraterrestres.

"Bien qu’il y ait seulement une infime probabilité que de la technologie extraterrestre ait laissé des traces sur la lune, sous la forme d’un artéfact ou d’une modification de la surface lunaire, cet endroit a le mérite d’être proche et de préserver les traces sur une immense durée”, écrivent les scientifiques dans un article publié en ligne dans la revue Acta Astronautica (lien plus bas).

”S’il en coûte peu pour analyser des données pour des signes de manipulation intelligente, il n’y a pas grand-chose à perdre, même si la probabilité de détecter de la technologie alien peut être extrêmement faible", ajoutent-ils.

Les scientifiques concentrent leur attention sur la sonde LRO (Lunar Reconnaissance Orbiter), qui a cartographié un quart de la surface de la lune en haute résolution depuis 2009. Parmi ces images, les scientifiques ont déjà repéré des sites d’atterrissage d’Apollo et de toutes les sondes sans pilote de la NASA et Soviétique, dont certaines ont seulement été révélées par leurs ombres, se démarquant du paysage lunaire.

La NASA a fait plus de 340 000 images publiques LRO, mais ce chiffre devrait atteindre un million avec la cartographie entière de la surface lunaire. "À partir de ces chiffres, il est évident que la fouille manuelle par une petite équipe est sans espoir", écrivent les scientifiques.

Une façon de balayer l’ensemble des images implique la création de logiciels pour rechercher des formes à l’allure étrange, telles que les lignes nettes de panneaux solaires, ou les contours de carrières couverts de poussière ou des bâtiments en forme de dôme. Ils pourraient être visibles des millions d’années après qu’ils étaient construits, parce que la surface de la lune est géologiquement inactive et change très lentement.

Le sismomètre de la mission Apollo 12 de la NASA a détecté un seul impact de météorites de la taille d’un pamplemousse par mois, dans un rayon de 350 km. Selon Davies et Wagner, cela pourrait prendre des centaines de millions d’années pour qu’un objet d’une dizaine de mètres de travers soit enterré par le sol lunaire et la poussière soulevée par ces impacts.

Une approche alternative serait d’envoyer des dizaines de milliers d’images à des amateurs passionnés sur internet pour en faire l’examen, même si cela pourrait conduire à des désaccords sur ce qui constituerait une caractéristique inhabituelle. Sans évoquer les paréidolies.

Le plus simple artéfact à trouver, serait probablement un message laissé intentionnellement. Il pourrait être contenu dans une capsule et laissé dans un grand cratère comme Tycho (image ci-dessous), écrivent les scientifiques. Certains messages de plus longue durée pourraient être enterrés en profondeur, mais équipés d’émetteurs qui pénètrent la surface lunaire, ajoutent-ils.

Ci-dessous – de la Lune : levé de soleil sur les montagnes du cratère Tycho.

Une vie extraterrestre pourrait avoir mis en place une base lunaire dans les réseaux souterrains de tunnels de lave, sous les sombres plaines basaltiques de la Lune et peut-être l’abandonnée lors de leur départ.

Ci-dessous : Une fosse (Mare ingenii, Lune), probablement le résultat d’un tube de lave effondré. Les tunnels naturels comme celui-ci, serait des sites idéaux pour une base lunaire alien.

Mare-Ingenii

"Les mêmes facteurs, qui font des tubes de lave un lieu attractif comme habitat, impliquent que tous les artéfacts laissés, dureraient presque indéfiniment, en bon état et non ensevelis, écrivent les scientifiques.

Leur étude publiée sur SciVerse : Searching for alien artifacts on the moon. Image d’entête : La première vue de la Terre à partir de la Lune, par l’United States Lunar Orbiter (1966).

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