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Un réseau de radiotélescopes, construit dans le plus haut et le plus sec des déserts du monde, a photographié deux galaxies en collision pour ses premiers tests public.

Image ci-dessus :  Cette vision combine les observations de l’ALMA, faite en deux gammes de longueur d’onde différente, avec les observations en lumière visible par le télescope Hubble NASA / ESA.

Les nouvelles images révèlent une rafale de formation d’étoiles dans les épais nuages ​​de gaz et de poussière dans la zone d’impact de la  galaxie des Antennes, à 45 millions d’années-lumière. Les plus anciennes régions de formation d’étoiles apparaissent en orange pâle à l’image, tandis que les plus jeunes, de 3 à 4 millions d’années, avec un éclatant jaune vif.

Le même matériau sombre, qui mène à la naissance des étoiles, bloque également les longueurs d’onde de lumière visible, mais l’Atacama Large Millimeter Array (ALMA) dans le désert d’Atacama au Chili voit les longueurs d’onde radio. "Dans le passé, nous n’avons pas pu les étudier parce qu’elles étaient derrière la poussière. Il manquait les plus jeunes étoiles, qui sont les plus intéressantes”, a déclaré l’astronome Brad Whitmore du Space Telescope Science Institute, dans un webcast.

Les gazes et poussières, absorbent la lumière des étoiles et ensuite réémettent de l’énergie dans différentes longueurs d’onde de la lumière. Pourtant, comme un rideau occultant, les plus épais nuages ​​de poussières moléculaires, sont trop troubles pour laisser s’échapper les longueurs d’onde de la lumière.

Ci-dessous, l’image de la galaxie des antennes vue de l’ALMA (à la différence de l’image d’entête, combinée avec les observations en lumière visible par le télescope Hubble).

Les longueurs d’onde radio sont une exception. Similaires à la façon dont les rideaux ou même des murs épais n’absorbent pas tous, de la diffusion d’une station de radio locale, la “radio" des étoiles” peut traverser les denses nuages ​​moléculaires, l’univers, pour atteindre les grands télescopes construit par l’être humain.

Les fréquences de lumière radio, que peut détecter l’ALMA, ne se contentent pas d’indiquer la présence de jeunes étoiles chaudes, elles sont également accompagnée de riches informations chimiques sur le gaz et la poussière dans le cœur des régions de formation stellaire. Durant ces 25 dernières années, il pouvait être seulement détecté le monoxyde de carbone ou le cyanure d’hydrogène, maintenant ils peuvent observer l’intégralité du spectre chimique.

Pour capturer les ondes radio de la lumière, une équipe internationale de scientifiques et d’ingénieurs, ont installé 22 des 66 antennes radio prévue, dont chacune pèse près de 100 tonnes et s’étendent sur 12 mètres de diamètre. La dernière antenne devrait être en place en 2013.

Une partie de l’ALMA :

alma
D’ici là, l’ALMA devrait avoir une résolution capable d’extraire des détails, d’une qualité huit à dix fois supèrieur à toute autre radio-télescope sur Terre. sa zone de collecte, sera 70 % plus grande qu’actuellement, ainsi les astronomes s’attendent également à une sensibilité 100 fois supérieure aux autres réseaux de radiotélescopes.

Toutes les explications sur le fonctionnement de l’ALMA et ses premiers portraits de la galaxie des antennes :

Sur le site de l’ESO : ALMA ouvre ses yeux.

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