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Biologiquement parlant, les humains sont, à peu près, juste un autre animal et il est effectivement difficile de trouver une explication claire de ce qui nous rend si différents. Mais nous avons du mal à accepter cela… et la raison de ce déni, de notre statut animal, pourrait être programmée dans nos cerveaux. Peu importe de qu’elle haute technologie et milieux urbains nous provenons, les animaux continuent d’affecter notre cerveau comme aucune personne, lieu ou  chose, montre de nouvelles recherches.

Image d’entête : un exemple inclus dans le complément d’information (Document PDF en bas de page) présentant la différence de réponse de l’amygdale droite entre un macaque et Brad Pitt.

 

Il semble que nous les humains devons être, en quelque sorte, vraiment exceptionnelle, mais tant de choses qui nous rendent uniques, des sociétés complexes, l’utilisation d’outil, le langage et la conscience de soi, peuvent être trouvé, à un degré ou un autre, dans d’autres espèces. Malgré tout il est difficile de remettre en cause le fait que nous soyons spéciaux et ceux-ci dû en partie à la philosophie humaine, qui s’est efforcé de nous conceptualiser comme fondamentalement différent de toutes les autres formes de vie, pour un rapide exemple, consulter la Scala naturæ ou "chaîne des êtres".

Les racines de l’exceptionnalisme humain pourraient être encore plus ancrées que cela, jusque dans certaines des plus profondes fonctions de notre cerveau. C’est la conclusion de chercheurs de Caltech, qui ont demandé à 41 patients atteints d’épilepsie de regarder 100 images différentes d’animaux, de personnes, d’objets et de monuments. Pourquoi épileptique ? Parce que les patients étaient sur le point de subir une intervention chirurgicale, ils avaient des électrodes implantées dans leur cerveau, permettant aux chercheurs de surveiller les réponses des neurones pour les différentes images.

Les chercheurs ont étudié l’activité d’environ 1500 neurones différentes et d’une zone du cerveau en particulier : l’amygdale droite. Certaines des neurones, dans cette section de l’amygdale, la partie du cerveau qui traite les réactions émotionnelles, ont répondu spécifiquement à des photos d’animaux et à rien d’autre. Fondamentalement, ces neurones ne s’activent pas lorsque des photos d’êtres humains ont été présentées, indépendamment du fait que la photo ait été d’une célébrité ou d’un étranger au hasard. L’angle ou la distance, avec laquelle les photos ont été prises, n’avaient aussi aucune incidence.

Encore plus curieusement, les neurones n’ont montré aucune préférence pour un animal plutôt qu’un autre. Elles n’ont pas émis de réponse plus forte à un prédateur potentiel ou à un animal sans défense. Cela suggère que cette réponse neurale n’est pas une réponse spécifique aux menaces évolutives possibles, c’est plus fondamental que cela. cela suggère que nous sommes “câblés” pour répondre à la présence d’animaux… tant qu’ils ne sont pas humains.

Selon le Co-auteur de l’étude, Ralph Adolphs : “il est important pour le cerveau d’être en mesure de détecter rapidement les animaux. Les raisons sont probablement nombreuses, mais elles incluraient probablement la nécessité d’éviter les prédateurs et d’attraper une proie." Toujours selon lui : “Les images d’animaux, mobilisent les ressources du cerveau pour traiter l’information à leur sujet. L’amygdale nous aide à détecter qu’il y a un animal et que nous pouvons alors y porter de l’attention, l’encoder en mémoire et  y apporter une réponse comportementale».

Alors, si vous êtes toujours à la recherche d’un moyen de distinguer les humains des autres animaux, il y a maintenant une définition simple : les humains sont la seule espèce qui n’implique pas une réponse dans certains neurones de l’amygdale droite du cerveau humain…

L’étude publiée ici : A category-specific response to animals in the right human amygdala, le complément d’information au format PDF : A category-specific response to animals in the right human amygdala.

Source

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