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Le projet Belly Button Biodiversity (la biodiversité du nombril) a récemment commencé à prendre des échantillons d’ADN de nombrils de personne, pour connaitre les bactéries qui y vivent. Parmi les 1400 souches bactériennes découvertes jusqu’ici, au moins 662 d’entre elles sont totalement inconnues.

Les chercheurs ont tamponné le nombril de 95 bénévoles et ont ensuite utilisé les ARN ribosomiques 16S des différentes souches bactériennes pour les identifier. En utilisant cette méthode, ils ont constaté qu’ils ne pouvaient même pas identifier la famille, sans parler des espèces, de centaines de microbes, ce qui suggère fortement qu’ils étaient auparavant inconnus.

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C’est un résultat spectaculaire, mais les chercheurs disent qu’il ne devrait pas nécessairement être considéré comme très surprenant. En effet, selon eux, c’est un témoignage du peu de connaissance que nous avons de la diversité bactérienne. Jeri Hulcr , membre de l’équipe dit que c’est l’équivalent microbien, des explorateurs européens qui ont posé les yeux pour la première fois, sur l’Afrique, une fois que vous vous habituez au fait de leur existence, elles deviennent rapidement communes et n’ont plus rien d’exotique.

Cela met également en relief, à quel point il peut être difficile d’identifier correctement les espèces bactériennes. La référence actuelle pour les microbes est que n’importe quel pair de souches qui partagent 97% de leur ARN ribosomique 16S font partie de la même espèce … une norme qui, si elle était appliquée aux mammifères, signifierait que les chats et les chiens seraient considérés comme appartenant à la même espèce. Cela ne tient pas compte des millions d’années d’évolution divergente chez les mammifères et il y a raison de penser à une conclusion analogue chez les bactéries, toute aussi ignorantes des chemins évolutifs des souches respectives.

Pour cette grande diversité et la richesse des espèces encore inconnues, notre nombril est encore doté d’un grand nombre de visages familiers. En fait, cette quarantaine d’espèces connues, compte pour 80% des bactéries qui composent notre nombril et les chercheurs espèrent maintenant découvrir, alors que celles-ci représentent le «bon, biome de bactéries", si les autres sont plus comme des étrangers indésirables, posant une menace pour nous par leur simple existence dans le nombril.

Le site du projet : Belly Button Biodiversity.

 

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