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Palpimanus gibbulus2

La Palpimanus gibbulus et orientalis Palpimanus, sont deux araignées-tueuses et elles utilisent des adaptations spéciales pour s’attaquer à leurs dangereuses proies, comme la furtivité du ninja, des attaques éclairs, une poigne incassable et un exosquelette très renforcé.

Les araignées peuvent s’attaquer à toutes sortes de proies, des insectes aux poissons jusqu’aux oiseaux, je vous en avais d’ailleurs fait une jolie présentation dans mon précédent article : araignées : les plus belles stratégies meurtrières. Certaines d’entre elles se spécialisent dans le meurtre de leur propre espèce.

La Palpimanus gibbulus et orientalis Palpimanus, sont deux araignées-tueuses et elles utilisent des adaptations spéciales pour s’attaquer à leurs dangereuses proies, comme la furtivité du ninja, aveuglante-rapide des grèves, des poignées incassables et un exosquelette très renforcé.

Stano Pekar, de l’Université Masaryk en République tchèque, a confirmé que ces deux espèces (connu comme Palpimanus) sont les spécialistes de la chasse à l’araignée. Elles se jettent sur une grande variété d’autres espèces d’araignées et s’attaquent le plus souvent aux insectes, comme les mouches ou les grillons. En utilisant des caméras vidéo à haute vitesse et une mise en scène d’affrontement, Pekar a révélé leur technique meurtrière.

Quand une Palpimanus a repéré une cible potentielle, elle soulève sa première paire de pattes et les approches très lentement. Une fois qu’elle est à une demi-longueur de corps de distance, elle se fige et attend. La Palpimanus se déplace si lentement et doucement que l’araignée victime, ne pourrait pas être en mesure de la reconnaître comme un prédateur, selon le scientifique. En effet, beaucoup d’araignées utilisent une paire d’yeux comme des détecteurs de mouvement, qui détectent tout ce qui bouge au-dessus d’une certaine vitesse. Il est possible que la Palpimanus passe en dessous de ce seuil. Ses proies pourraient ne pas réellement la voir comme une menace, jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Lorsque la Palpimanus obtient la bonne distance de frappe, elle attaque dès que sa proie fait un mouvement. Elle se précipite vers l’avant et met ses jambes sur le corps de la victime, pour se rapprocher et l’immobiliser par une morsure mortelle. Tout cela se passe en seulement un cinquième de seconde.

En action :

La Palpimanus peut s’attaquer aux araignées qui font deux fois sa taille, car elle a de grosses pattes antérieures. Ces membres puissants l’aident sans aucun doute à maintenir sa proie qui lutte, mais l’araignée-tueuse n’utilise pas que la force. Lorsque Pekar a examiné ses pattes sous un microscope, il a vu que chacune se termine par un bloc de poils fins. Dans une zone de la taille de cette virgule(,) qui contient environ 1 500 poils et chacune de ces extrémités, à des poils encore plus minuscules. poils-palpimanus

Lorsque la Palpimanus appuie ses pattes contre une surface, les poils établissent un contact si étroit qu’elles collent. Elles se lient à la surface en utilisant les mêmes forces qui maintiennent les molécules ensemble. D’autres araignées utilisent ses forces similaires pour se tenir sur une surface lisse tandis qu’elles grimpent. D’autre encore, déploie de la soie à partir de l’extrémité de leurs pattes, mon article : Spiderman n’en fait pas autant : les Tarentules grimpent les surfaces lisses en tirant de la soie de leurs “pieds”. La Palpimanus, donc, les utilise pour gagner une emprise inaltérable sur sa proie.

Cette emprise est importante, quand Pekar a couvert les coussinets avec de la paraffine, le taux de réussite de l’araignée a chuté. Les pieds avant de la Palpimanus sont tellement adhésifs que si elle attrape une autre araignée par la patte, la victime devra souvent se séparer de ses propres membres pour s’échapper (un exemple dans la vidéo). Lorsque c’est le cas, la jambe amputée reste attachée aux pattes collantes de l’attaquante.

Mais il faut plus que des pieds collant pour chasser les araignées. Ce sont des proies dangereuses, qui peuvent se battre avec des morsures toxiques. La Palpimanus n’est pas immunisée contre le venin des autres araignées, mais elle se protège avec une armure épaisse. La couche externe (cuticule) de sa moitié avant est deux fois plus épaisse que celle de sa proie et la cuticule sur sa moitié arrière est cinq fois plus épaisse. Avec une protection extrême, elle peut ignorer les crocs de sa proie. Seules les très grandes espèces réussissent à percer sa peau.

La Palpimanus est loin d’être le seul groupe d’araignées à manger ses congénères. La plus célèbre, Peut-être, est connue sous le nom de Portia (ma préférée, en image ici : araignées : les plus belles stratégies meurtrières). Elle chasse les araignées qui tisse des toiles et elle les attire en pinçant la toile pour la faire vibrer avec ses pattes, imitant les vibrations de luttent d’une proie ou les signaux de séduction d’un compagnon. La Portia n’a aucune des adaptations physiques de la Palpimanus. C’est une lutteuse moins puissante, mais un assassin rusé.

L’étude : Armoured spiderman: morphological and behavioural adaptations of a specialised araneophagous predator (Araneae: Palpimanidae).

Source

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