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Au cours de récentes recherches sur la façon dont la seiche adopte des positions de camouflage, une seiche commune (sur l’image d’entête à gauche) pose deux de ses huit bras dans une imitation apparente d’algues artificiels placés dans le réservoir. L’animal réagit de la même façon lorsqu’on lui montre une photo d’algues vertes, a déclaré le biologiste Roger Hanlon.

Il a été reconnu que de nombreuses  seiches et ses cousins, ​​ calmars et pieuvres, peuvent ajuster leurs postures pour changer rapidement de couleur, afin de ressembler à des objets à proximité, une stratégie pour échapper aux prédateurs. Mais de récentes expériences en laboratoire sont les premières à confirmer que la seiche utilise des informations visuelles afin de déterminer ses gestes, selon Hanlon, du Laboratoire de biologie marine de Woods Hole, Massachusetts.

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Ci-dessus : un récif des Caraïbes, où un calmar, un cousin de la seiche, vivant à l’état sauvage, pose son bras droit vers le haut, parallèlement aux branches de corail.

Certains céphalopodes qui changent de forme, calmars, poulpes et seiches peuvent tenir leurs positions au moins 40 minutes. Dans le cas du calmar des récifs des Caraïbes, de longues trainées sombres ajoutent à sa dissimulation.

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Ci-dessus : une seiche commune lève son bras droit (à gauche) avec un angle coïncidant aux rayures dans un aquarium.

L’utilisation de modèles à deux dimensions, a permis aux chercheurs, de mesurer avec précision la façon dont les positions des tentacules correspondent à l’image de fond et d’exclure la possibilité que les animaux aient fondé leurs configurations sur le toucher, selon une étude du coauteur, Roger Hanlon.

Et parce que les expériences ont été effectuées dans des aquariums contrôlés, les chercheurs ont pu s’assurer que la seiche ne réagissait pas à des signaux chimiques.

Atteignant environ 45 centimètres de long, la seiche commune modifie sa couleur et sa texture de peau pour échapper aux prédateurs, y compris les mammifères marins, poissons et oiseaux marins. "Ils ont une énorme variété de prédateurs, dont certains ont d’extraordinaires capacités visuelles," selon Hanlon. «C’est pourquoi le camouflage de la seiche doit être si bon."

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Ci-dessus : Une seiche sauvage commune en Turquie tend ces bras dans le sable, imitant les branches des algues à proximité.

Trouvé le long des rives dans la plupart des régions du monde, mais pas dans les Amériques, ces céphalopodes peuvent se camoufler en quelques secondes à l’entrer d’un nouvel environnement quand ils sentent le danger est proche.

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Ci-dessus : nichée au milieu de tiges d’algues, une seiche sauvages géante d’Australie soulève ses tentacules pour se fondre dans son environnement.

La plus large espèces de seiches, la géante australienne peut atteindre une taille d’un mètre.

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Ci-dessus : à côté de hautes algues, une seiche commune tente de se cacher en levant ses bras.

La seiche commune, chasse les crustacés et les poissons et utilise de l’encre dans sa peau pour changer rapidement de couleur.

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Ci-dessus : grâce à un jet d’eau continu à son extrémité arrière pour rester à flot, un calmar des récifs des Caraïbes semble être une extension d’une gorgone.

De près, la créature attire l’œil, mais "dans l’image plein cadre, cet animal est très difficile à voir," selon Hanlon.

Photos de Roger Hanlon, Laboratoire de biologie marine, dont la nouvelle étude a été publiée le 11 mai dans la revue Actes de la Royal Société B: Biological Sciences : Cuttlefish use visual cues to determine arm postures for camouflage.

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