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Des astronomes, qui ont passé des années à contempler le centre de la Voie lactée, posent une conclusion surprenante : il pourrait y avoir des milliards de planètes, de la taille de Jupiter, errante dans l’espace entre les étoiles, non liées par la gravité d’un soleil parent.

Image d’entête : une représentation artistique d’une planète libre de toute attraction et de la masse de Jupiter, flottant dans l’espace. (NASA)

Des planètes solitaires, lancées dans l’espace vide, après une empoignade gravitationnelle avec leurs frères et sœurs, pourraient être 50 % plus fréquentes que les planètes en orbite autour d’étoiles. Je vous décrivais, précédemment, ces planètes loin de leur soleil, dans cet article : les planètes errantes pourraient contenir la vie.

La plupart des techniques de recherche révèlent des mondes proche de leur étoile, parce qu’elles sont plus faciles à détecter. Mais la technique de la microlentille gravitationnelle, où une planète passe devant une étoile en fond, grossissant temporairement sa lumière et permettant d’être détecté, pourrait en trouver de plus éloignées.
 
Takahiro Sumi de l’Université d’Osaka au Japon et ses collègues, ont observé 50 millions d’étoiles dans la Voie lactée, au moins une fois par heure, pendant environ deux ans de traque pour de tels signaux. Ils ont trouvé 10 objets de la masse de Jupiter, qui ne semble pas avoir d’étoiles hôtes.

Leur technique ne peut pas exclure l’existence d’étoiles d’accueil pour ces objets, mais elle suggère que les étoiles sont au moins, aussi éloignées de la planète, que Saturne l’est du soleil. Ils soutiennent que la rareté des planètes à l’échelle de séparations de leur étoile mère, suggère que les trois quarts des 10 nouveaux objets ne sont pas liés aux étoiles.

Dix planètes semblent une découverte plutôt minime, mais les évènements de microlentille gravitationnelle sont très rares, car ils nécessitent un alignement précis d’une étoile en arrière-plan de la planète cible avec la Terre. Ainsi, les chercheurs affirment que les nouvelles observations impliquent que les planètes solitaires sont 50 % plus fréquentes que les planètes qui ont des étoiles hôtes et près de deux fois plus fréquentes que les étoiles dans la galaxie.

Cette nouvelle étude suggère, aussi, que les planètes sont souvent éjectées hors de leurs nids planétaires, grâce à des interactions gravitationnelles avec d’autres membres de leur “nid”.

Un bel exemple, de ces influencent entre planètes, dans mon précédent article : Pourquoi certaines planètes orbitent dans la mauvaise direction ?

La découverte annoncé ici : So many lonely planets with no star to guide them.

 

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