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Le géant Google propose, par cette vidéo, une petite visite guidée de l’un de ces 34 centres de traitement des données (en anglais Datacenter), qui disposent, comme vous vous en doutez, d’une sécurité de ces bâtiments et de ses données, extrêmement renforcée.

Ils ont choisi de nous faire la visite de l’un de leur dernier Datacenter (19 aux États-Unis, 11 en Europe, 3 en Asie et 1 au Brésil), construits à Hamina en Finlande.

Le bâtiment :

Entouré d’une clôture aux extrémités acérées, il est surveillé 24/24 h par un système de vidéo surveillance (thermique, reconnaissance faciale) gérer d’un centre de surveillance autonome. Pour y pénétrer, il faudra obligatoirement être un employé de ce Datacenter et se soumettre à un premier contrôle, à son entrée qui est équipée d’une infranchissable barrière et d’un vigile. À l’intérieur, toujours assorti d’un hôte d’accueil, une nouvelle vérification d’identité via un écran tactile sera obligatoire, présentation de son badge “pratiquement” infalsifiable et vérification biométrique des yeux. Ce deuxième contrôle, permet d’accéder aux bureaux “traditionnelles” de Google, pour pénétrer au cœur du Datacenter, un troisième contrôle, identique au second, est nécessaire.

Les Datacenter, les plus récents, sont construits près d’une source d’électricité peu cher, comme à proximité de centrales hydro-électriques. De plus certaines, comme celle présentée dans la vidéo, sont à proximité d’une étendue d’eau naturelle ou artificielle, afin de l’utiliser pour refroidir les machines, ce qui est bien moins couteux qu’un système de refroidissement électrique.

Les données :

Les ordinateurs de Google sont montés selon leurs propres spécifications. Le détail des composants utilisés était encore, il y a peu, tenu secret. En fait, il s’agit de composants basiques d’un PC, la vidéo en moins et avec l’ajout à chacun d’eux, d’une batterie de 12 volts pour fournir du courant en cas de problème avec la source principale d’électricité. Ce n’est pas Windows mais un Linux, lui aussi transformer selon les spécifications de Google, qui y est installé.

Mais l’un des éléments les plus importants et redondants pour Google sont ses disques durs. Ils les surveillent constamment (lieu, température, stabilité) de plusieurs endroits différents et les fichiers, qui y sont contenus, portent un nom généré aléatoirement et contiennent des données qui ne sont pas en texte clair, donc pas lisible par l’homme. Lorsque les disques durs présentent des signes de faiblesses, ils sont testés et si les résultats sont mauvais, ils sont formatés et réécris avec des données binaires pour être sûr qu’aucune donnée de leur client ne subsiste. Et pour finir, ils sont écrasés et broyés, la ferraille est recyclée. Toutes les données, bien que répliquées sur plusieurs DD et dans d’autre Datacenter, sont également sauvegardées sur bande, dans une pièce différente. De la fibre optique est bien entendu utilisée pour la transmission et réception des données, avec plusieurs liaisons différentes pour prendre le relais en cas de défaillance de l’une d’entre elles.

Le bâtiment dispose d’un système perfectionné d’alerte d’incendie qui permet de renvoyer leurs clients vers d’autres Datacenter et de déclencher l’extinction automatique des incendies qui se fait par micro-gouttelettes ou par gaz inerte.

A partir de la chaine You tube de Google Apps : youtube.com – GoogleApps.

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