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X2_C2_comboLes taches solaires ne sont pas statiques et la NASA nous le prouve, grâce à cette vidéo de notre plus proche étoile. Capturée en février, à partir du satellite SDO (Solar Dynamics Observatory) montre comment les taches solaires de surface évoluent et grandissent au fil du temps, alors que les forces de convection et le puissant champ magnétique les influencent.

Observées sur une période de deux semaines (une demi-rotation du Soleil), vous pouvez les voir surgir, se foncer, grandir et même tourner un peu sous l’effet des complexes variations des champs magnétiques … ils subissent un écrasement à l’approche du côté est du disque solaire.

Les taches solaires sont des régions de matière un peu plus “froide” à la surface du Soleil. Le plasma chaud (gaz ionisé, dépouillé d’un électron ou plus) passe de l’intérieur du soleil pour atteindre la surface, se refroidit et retombe vers le bas. C’est ce qu’on appelle la convection et c’est le même processus que vous pouvez observer dans une casserole d’eau bouillante. Mais à la surface, le champ torturé et magnétique du Soleil peut supprimer la convection, empêchant la matière refroidie de couler. La luminosité du plasma dépend de sa température, plus il est froid, plus il est sombre, formant les taches solaires.

Vous pouvez en observer cinq, dans cette vidéo, où le plasma évolue  et se transforme au grès du champ magnétique. La taille de ces tâches est largement plus grande que la Terre et c’est mieux qu’elles se produisent à 150 millions de km de chez nous, car elles représentent l’équivalent énergétique de millions, de millions de bombes nucléaires.
 
Mais cette puissance solaire doit être prise en considération. Plus on en apprend sur la façon dont les taches solaires se comportent et mieux c’est. Grâce aux satellites, notamment le SDO (mon dernier article – Vue de satellite : La Terre éclipsant le soleil), et les satellites jumeaux STEREO (un descriptif ici : Le premier panorama 3D du soleil saisi par deux satellites jumeaux), qui nous enseignent beaucoup de choses sur notre plus proche étoile. Et nous aurons besoin de toutes ces informations, alors que nous entrons dans le début d’un autre cycle solaire.

 

Le site du satellite de la NASA SDO : Solar Dynamics Observatory.

Source

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