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En Allemagne, des robots s’appliquent à produire en masse et à faible cout de la peau artificielle.

Image d’entête : Une matrice avec un système vasculaire, ou BioVaSc (échafaudage biologique vascularisé), sur laquelle les cellules de la peau peuvent être cultivées à l’usine de la peau Fraunhofer. Der Spiegel.

l’Institut Fraunhofer en biotechnologie à mis son concept au point et l’usine peut maintenant produire 5000 fragments de peau blanchâtre, d’environ la taille d’une pièce de 20 C d’euros. Ces ingénieurs précisent que la peau peut être dans les tons bruns et que chaque pastille coutera 50 euros.Haut aus der Maschine

Des ordinateurs accompagnés de robots contrôlent le processus de fabrication de la peau qui se déroule dans un milieu stérile. Les cultures de peau sont étroitement surveillées pour détecter tout signe d’infection et les ordinateurs guident les lasers et les lames qui découpent les échantillons de peau. L’objectif est d’ouvrir la voie à la production de tissus humains vascularisés en usine, qui pourraient être utilisés pour traiter les blessures ou d’autres problèmes médicaux.Fraunhofer-Institute-Biotechnologie

Son directeur, Heike Walles, pense (forcément!) que des usines comme celle-ci seront la seule façon de produire efficacement de nouveaux tissus comme des vessies, trachées, du cartilage et d’autres organes humains. Lui et d’autres ont réussi à produire des tissus pour la transplantation humaine, mais le processus est extrêmement couteux et nécessite beaucoup de main-d’œuvre. Une installation de fabrication automatisée pourrait les rendre moins chers et plus simples, selon lui.

Pour l’instant, le tissu est utilisé dans l’expérimentation animale et pourrait même être utilisé pour les produits cosmétiques, mais il est encore loin d’être utilisé pour la transplantation. La règlementation européenne nécessite plusieurs étapes d’expérimentation animale avant de pouvoir être utilisée dans un contexte clinique.

Ils ne sont pas les seuls dans cette course à la production d’organe, comme je vous les avais présentés précédemment : l’université Cornelle loin d’être a ceux stade de production à néanmoins des solutions innovantes, comme cette Imprimante à peau et oreille humaine et certains hôpitaux, utilisent des pistolets pulvérisateurs de peau, pour soigner leurs grands brulés.

Un condensé de tous les détails fourni à partir de l’article de la version internet de l’hebdomadaire Allemand, Der Spiegel : A Stuttgart Lab’s Pioneering Effort to Cultivate Human Flesh.

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