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Alors que je spéculais sur l’arrivée prochaine de robots à l’intérieur des bâtiments de la centrale nucléaire de Fukushima (mon article : Japon : mais que font les robots), finalement ce seront une paire d’Irobot PackBots (entête) qui auront été retenus, pour être les premiers robots à pénétrer dans un bâtiment contenant un réacteur nucléaire. Ils ont ainsi pu confirmer les niveaux élevés de rayonnement qui sont dangereux pour les humains.

Ces deux PackBots iRobot ont soigneusement pénétré, en roulant, le bâtiment réacteur de l’unité 3 et de l’unité 1, qui tous deux ont été endommagés le 11 avril par le séisme et le tsunami. Les fonctionnaires de Tokyo Electric Power Co. (TEPCO), ont passé une grande partie de ce dernier dimanche, à utiliser des robots pour enregistrer les taux de radiations et d’oxygène, dans les bâtiments du réacteur paralysé. Un robot a également exploré l’unité 2, ce lundi 18 avril.

Bien que les détails soient peut divulguer, les robots ont apparemment confirmé le niveau élevé de radiations, que les fonctionnaires craignaient déjà : jusqu’à 49 millisieverts par heure à l’intérieur de l’unité 1 et jusqu’à 57 à l’intérieur de l’unité 3, beaucoup trop élevée pour les humains. À titre de comparaison, les travailleurs américains sont exposés à un maximum de 50 milliserverts par an (vous pouvez consulter le graphique de doses de radiations ici : Radioactivité et infographie : de la banane à Fukushima.)

Ci-dessous : pénétration du bâtiment du réacteur de la centrale nucléaire de Fukushima, par deux Irobots.Irobot-intèrieur_fukushima

Dans les jours qui ont suivi les catastrophes naturelles et les explosions d’hydrogène qui ont détruit les toits des bâtiments du réacteur, les techniciens de l’usine sont d’abord restés sur place pour essayer d’éviter d’autres problèmes, mais ils ne pouvaient rester dans les bâtiments très longtemps.
La firme iRobot a quatre robots au Japon, y compris deux PackBots et deux Warriors, qui étaient équipés d’un matèriel de surveillance de radiation et d’autres charges utiles. Les robots ont été les premiers à entrer dans l’usine, bien que de précédentes annonces de médias japonais ont indiqué que certains robots japonais de surveillance ont également pénétré le site.

Les PackBots iRobot et Warriors sont équipés de chenilles de tank, de caméras vidéo et d’autres équipements pour effectuer la surveillance et d’autres activités. L’armée américaine les utilise pour la neutralisation des bombes et dans d’autres situations dangereuses. Les robots vont être en mesure de remplir certaines fonctions, notamment le suivi et l’enlèvement des débris, mais les humains finiront par devoir pénétrer dans les installations pour fixer les systèmes électriques et de refroidissement. "Ce que peuvent faire les robots est limité", selon l’officielle de TEPCO, Takeshi Makigami. Les autorités espèrent que les robots pourront retirer l’eau stagnante et les débris radioactifs, afin de limiter l’exposition des techniciens, aux rayonnements.

La firme britannique de défense, QinetiQ, a également envoyé un robot à chenilles que l’on appelle Talon (ci-dessous), qui a été utilisé pour traverser les décombres du World Trade Center après le 9 / 11.Robot-Talon-Fukushima

Le Talon est équipé d’un matériel de surveillance des rayonnements.

Les autorités espèrent que les robots pourront retirer l’eau stagnante et les débris radioactifs, afin de limiter l’exposition des techniciens, aux rayonnements .

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