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Donnez à quelques cellules l’environnement idéal, avec beaucoup de nutriments, des signaux chimiques spéciaux et un confortable lit fait de gel et elles peuvent vous fabriquer une partie du corps.

L’image ci-dessus : Une rétine à un stade précoce, flotte dans un tube à essai, image publiée par le Centre RIKEN à Kobe, au Japon.

Dans un tour de force de la bio-ingénierie, les scientifiques du Centre "Developmental Biology" RIKEN au Japon ont cultivé une rétine à partir de cellules souches embryonnaires de souris. Fait remarquable, une grande partie de l’évolution s’est effectuée spontanément, indiquant que même des cellules indifférenciées ont un objectif en tête. Les chercheurs espèrent que leur travail pourra un jour produire des rétines transplantables pour les personnes atteintes de maladies comme la rétinite pigmentaire.

Comment diable est-ce possible ? : soutenu par un gel qui imite l’environnement naturel des cellules, les cellules souches ont été immergées dans un bain de produits chimiques qui a mené leur croissance vers des cellules de la rétine. Tout comme dans le développement embryonnaire normal, en à peu près une semaine, les cellules se sont organisées en un petit sac, qui s’est spontanément plié en deux pour former la cupule optique, une structure qui se compose de la rétine et de son support.

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Les cellules souches ont formé un sac qui s’est ensuite plié en deux, quelques jours plus tard, formant la cupule optique (via Nature News).

 

Comment cela pourrait-il se passer ? : des cellules souches sont prélevées sur le patient, elles sont mises en culture dans un cocktail de protéines et de vitamines et réinjectée à l’arrière de l’oeil du patient (plan ci-dessous).embryon-oeil-tube4Ce n’est pas encore pour aujourd’hui : malgré ces résultats très encourageants, la transplantation de la rétine, pour les humains, n’est pas encore à portée de main. On ne sait pas encore si les rétines RIKEN, sont fonctionnelles. Comment, une fois l’œil inséré, celui-ci communiquera avec le cerveau ?… En outre, la technique devra être adaptée à des cellules souches humaines, ce qui n’est pas une mince affaire.

L’annonce à été publié sur Nature News : Stem cells make ‘retina in a dish,’ via l’étude : Self-organizing optic-cup morphogenesis in three-dimensional culture.

Source et Source

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