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Des scientifiques chinois ont réussi à introduire des gènes humains dans 300 vaches laitières pour produire du lait avec les mêmes propriétés que le lait maternel humain.

Le professeur Li Ning, le scientifique qui a dirigé la recherche et directeur du Laboratoire d’État pour l’agriculture biotechnologique à l’Université agricole de Chine pensent que ce lait, provenant de troupeaux de vaches génétiquement modifiées, pourrait constituer une alternative au lait maternel et au lait maternisé pour les bébés qui est souvent critiquée comme étant un substitut de qualité inférieure.

Les chercheurs ont dit qu’ils étaient en mesure de créer des vaches qui produisent du lait contenant une protéine humaine appelée lysozyme, qui est une protéine antimicrobienne trouver naturellement en grande quantité dans le lait maternel. Elle aide à protéger les nourrissons contre les infections bactériennes au cours de leurs premiers jours de vie. Ils ont également créé des vaches qui produisent une autre protéine du lait humain, appelée lactoferrine, qui contribue à renforcer le nombre de cellules du système immunitaire chez les bébés. Une protéine humaine, appelée alpha-lactalbumine, a également été produite par les vaches. Les scientifiques ont révélé, lors d’une exposition à l’Université agricole de Chine, qu’ils ont augmenté la teneur en matières grasses d’environ 20 pour cent et ont également modifié les niveaux de solides du lait, ce qui en fait le plus proche, dans sa composition, du lait maternel en ayant le même système immunitaire qui vient en renforcer ces propriétés.

Les chercheurs ont utilisé le clonage pour introduire des gènes humains dans l’ADN des vaches laitières Holstein, avant que les embryons génétiquement modifiés aient été implantés dans des vaches porteuses. Le clonage affectant le développement et la survie des animaux clonés, sur une des expériences sur 42 veaux transgéniques, seulement 26 ont survécu après dix morts peu après la naissance, la plupart de maladies gastro-intestinales et six autres sont morts dans les six mois après la naissance.

Cette recherche chinoise à des fins chinoise, bénéficie du soutien d’une société biotechnologique d’envergure et ils pensent pouvoir le proposer au grand public dans 3 ans.

Ce projet va, bien sûr, enflammer l’opposition aux aliments génétiquement modifiés. Les détracteurs de la technologie et des groupes de protection des animaux ont réagi avec colère à la recherche, mettant en doute l’innocuité du lait d’animaux génétiquement modifiés et son effet sur la santé du bétail.

 

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