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Une femme paralysée était encore en mesure de contrôler un curseur d’ordinateur avec ses pensées, 1000 jours après avoir eu un petit appareil électronique (photo ci-dessus)implanté dans son cerveau, selon des chercheurs qui ont conçu le système. La réalisation témoigne de la longévité des implants cerveau-machine.

La femme, pour qui les chercheurs utilisent le pseudonyme de S3, a eu un accident vasculaire cérébral dans le milieu des années 90, qui a provoqué une tétraplégie, paralysie des quatre membres et des cordes vocales.

En 2005, les chercheurs de l’Université Brown à Providence, Rhode Island et l’hopital général du Massachusetts à Boston ont procédé à la pose d’un minuscule réseau d’électrodes de silicium, de la taille d’une petite aspirine dans le cerveau de S3 pour l’aider à mieux communiquer avec le monde extérieur.

Le réseau d’électrodes fait partie du système de l’équipe BrainGate, qui comprend une combinaison de matériel et de logiciel qui détecte directement les signaux électriques produits par les neurones dans le cerveau contrôlant la planification du mouvement. L’électrode décode ces signaux pour permettre aux personnes atteintes de paralysie de contrôler des périphériques externes tels que des ordinateurs, des fauteuils roulants et des membres bioniques.

Dans une étude récemment publiée (24 mars 2011), les chercheurs disent qu’en 2008, 1000 jours après la pose de l’implant, S3 a prouvé la durabilité de l’appareil en effectuant deux «pointer et cliquer" en pensant déplacer un curseur avec sa main.

Sa première tâche consistait à déplacer un curseur sur un écran d’ordinateur vers des cibles disposées en cercle. La deuxième consistait à suivre et cliquez sur une cible qui se déplaçait autour de l’écran, dans différentes tailles.

Toutefois, le dispositif ne fonctionne pas parfaitement, moins d’électrodes enregistrent les signaux neuronaux que lorsqu’ils ont testé six mois après l’implantation.

Selon les chercheurs, qu’il n’y a aucune preuve d’une incompatibilité fondamentale entre le capteur et le cerveau.

Les ingénieurs ont déclaré qu’ils aimeraient améliorer encore la sensibilité de l’appareil afin d’atteindre un niveau de performance proche d’une personne sans incapacité manipulant une souris.

L’annonce parue le 24 mars : Neural control of cursor trajectory and click by a human with tetraplegia 1000 days after implant of an intracortical microelectrode array.

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