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Ne vous moquez pas de mon montage photo …

Alors que les découvertes de nouvelles planètes dites “candidates” à contenir la vie, ne cessent d’augmenter, l’éventualité de tomber sur de nouvelles formes de vie, plus ou moins intelligentes, se présente à l’horizon, comment, alors, établir le contact ? Des chercheurs, travaillant avec les dauphins, s’y exercent.

Et oui ! pourquoi aller voir ailleurs ce que l’on peut commencer par faire sur Terre, avec nos amis les dauphins qui sont quand même la deuxième intelligence la plus évoluée après l’homme. Ils ont une structure sociale complexe, forment des alliances, partagent les tâches et ont chacun leur propre personnalité. Placez un miroir dans leur bassin et ils peuvent se reconnaitre, ce qui indique une conscience de soi.
La Biologiste comportementale, Denise Herzing du projet Wild Dolphin à Jupiter, en Floride, a étudié les dauphins sauvages tachetés pendant des années dans les Bahamas. Comme beaucoup de chercheurs qui étudient les dauphins, elle a entendu les animaux communiqués entre eux, mais n’a pas trouvé le moyen de comprendre ce qu’ils disent. Et pourtant, les dauphins ont appris notre langue : de nombreuses études ont montré que les dauphins peuvent comprendre le vocabulaire et la syntaxe de l’homme. Le problème est que les dauphins ne peuvent pas répondre, en tout cas on ne les comprend pas ! Ils ne sont tout simplement, physiquement pas en mesure de faire les sons leur permettant de parler nos langues. Herzing a voulu changer cela. Alors elle se mit à construire un langage commun avec les dauphins, à l’aide d’un synthétiseur pour créer un vocabulaire que les deux espèces pourraient comprendre et parler. Et cela a fonctionné mieux que ce qu’elle aurait espéré.

Herzing créé un cadre ouvert pour la communication, en utilisant des sons, des symboles et des accessoires pour interagir avec les dauphins. L’objectif était de d’établir un langage primitif partager qui permettrait aux dauphins et aux humains de demander certains accessoires, tels que des balles ou des foulards.
Des plongeurs ont présenté le système aux dauphins, en appuyant sur les touches d’un grand clavier submergées. Les autres humains, jetaient à l’eau les objets correspondants aux touches pressées. En plus d’être marquée par un symbole, chaque touche a été jumelée avec un sifflement que les dauphins pouvaient imiter. Ils pouvaient demander un jouet, soit en appuyant sur la touche avec leur nez, ou en émettant des sifflements. . . L’équipe d’Herzing  a trouvé que six dauphins, toutes des jeunes femelles, ont été intéressés par le jeu et venaient jouer de suite. . . 
Maintenant, Herzing et les dauphins sont capables de se demander,  les uns les autres, des objets spécifiques. Nos deux espèces ont un vocabulaire commun.

C’est en fait un peu bizarre, que personne n’est pensé a le faire avant avec des dauphins, étant donné que les scientifiques utilisent déjà la langue des signes pour tenir des conversations avec les chimpanzés et les gorilles.
Herzing dit que son étude a des implications pour la communication avec des extraterrestres. Bien plus intrigant, cela signifie aussi, que nous sommes en mesure de tenir des conversations bidirectionnelles et bilatérales (accords bilatéraux) avec les dauphins pour la première fois.

Les biologistes font en sorte de rendre le langage homme-dauphin plus complexe afin que nous puissions parler d’autres choses que de balles et de foulards. De quoi les cétacés vont-ils nous parler une fois que nous pourrons intégralement les comprendre ?

L’étude ici : SETI meets a social intelligence: Dolphins as a model for real-time interaction and communication with a sentient species.

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