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Les planètes errantes ou planètes interstellaires, sont des objets possédants la masse d’une planète, mais ne sont pas attaché à une étoile, comme la Terre au soleil. Pour la plupart, elles, qui gravitaient autour d’un soleil, se sont fait jeter par un effet de fronde qui les a expulsés dans l’espace. Des scientifiques se sont demandé si ces planètes noires pouvaient contenir la vie dans l’obscurité froide de l’espace interstellaire.

Grâce à la puissance des ordinateurs capable de simuler la formation et l’évolution des systèmes planétaires sur des milliards d’années, des scientifiques de l’Université de Chicago, partant du principe que l’eau (liquide) c’est la vie, ont découverts qu’une planète noire, ressemblant à la Terre, pourrait contenir des océans liquides si l’eau était chauffée par le bas, en l’occurrence par le noyau de la planète et isolé au-dessus par une épaisse couche de glace.

Ils ont pris comme référence la Terre, mêmes dimensions et compositions, ils ont ensuite calculé la chaleur dégagée par le noyau et estime que l’épaisseur de glace formée au-dessus pourrait atteindre un état stationnaire pendant un million d’années. Il reste une donnée encore inconnue, c’est le rôle important jouer par la convection qui transporte la chaleur plus rapidement que la conduction thermique et qui pourrait faire la différence entre le développement d’un océan de glace ou liquide. Mais selon leur hypothèse qui reste raisonnable, les chercheurs estimes qu’une planète d’à peine 3,5 fois la masse de la Terre pourrait maintenir un océan liquide.

Ils ont nommé ce type de planète, “steppenwolf”, dont je n’ai pas réussi à trouvé une traduction exact, mais qui en gros représenterait un habitat errant comme un loup solitaire dans les steppes galactiques où la vie évoluerait autour de cheminée hydrothermales.

Leurs calculs donneraient la possibilité à la vie de se propager à travers la galaxie et si par exemple une de ses planètes errantes se situait à 100 unités astronomiques de notre soleil, elle réfléchirait sa lumière et serait ainsi détectable dans l’infrarouge pour les prochaines générations de télescope.

De plus, elles viendraient se rajouter à la très longue liste en cour d’élaboration des fameuses planètes candidates (à la vie) notamment, détectées par le télescope Kepler.

L’étude publiée sur Astrophysical Journal Letters : The Steppenwolf: A proposal for a habitable planet in interstellar space.

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