La Malaisie a, récemment, lâchée 6.000 moustiques génétiquement modifiés dans la nature, malgré les protestations de groupes environnementaux et des ONG. Il n’y a pas de mauvaise intention dans ce geste, bien au contraire, ces insectes ont été génétiquement modifiés pour aider à enrayer la propagation de la dengue, une méchante infection virale qui provoque de la fièvre, des maux de tête, des éruptions cutanées et parfois la mort (en Malaisie, elle a tué 134 personnes l’an dernier).
Ces nouveaux moustiques, tous de sexes masculins, ont été modifiés de sorte que leurs descendants aient une durée de vie anormalement courte. Ainsi, la Malaisie espère amoindrir sa population de moustiques Aedes aegypti, dont les femelles sont porteuses de la maladie.
Donc, outrepassant les consignes sanitaires des organismes gouvernementaux, le gouvernement malaisien n’a pas fait preuve de bon sens et maintenant il s’agit de constater qu’elles seront les conséquences de cette libération de moustique. Le résultat attendu le plus positif serait que la population de moustique diminue, mais ce n’est encore qu’une spéculation. Les mauvais résultats seraient :
– La mutation de ces insectes, en une nouvelle variété de moustiques plus costauds.
– Que les maladies qu’ils transmettent acquièrent de nouvelles propriétés meurtrières.
– La transmission des gènes modifiés aux animaux dont ils aiment à sucer le sang et aux hommes. Ces moustiques pourraient par exemple modifier génétiquement d’autres insectes, entrainant leur mort prématurée et déstabilisant ainsi toute la chaine alimentaire naturelle.
Les moustiques sont aussi porteurs de maladies mortelles telles que : le paludisme ou la fièvre jaune, entrainant des millions de morts chaque année et leurs modifications génétiques avaient déjà été proposée comme une solution potentielle (Le DDT a été longtemps utilisé pour contrôler la population de moustiques, mais ceux-ci se sont adaptés à l’insecticide).
Ce qui est fait est fait (et ne sera plus à faire!) et nous découvrirons le résultat, de ces irresponsables décisions scientifiques et de leurs conséquences, dans un futur proche (des analyses sont en cours).
