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On pourrait décerner une médaille d’or à cette femelle ours, suivi par des scientifiques qui, en 9 jours, à parcourus 687 km dans une mer de 2 à 6 degrés. C’est un triste record, démontrant, une nouvelle fois, les effets du réchauffement climatique sur l’adaptation de ces grands mammifères.

La fonte croissante de la glace en arctique durant l’été pose de gros problème à l’ours polaire, les obligeants à nager sur des distances de plus en plus longues en utilisant leur précieuse réserve d’énergie, réduisant ainsi leur chance de survie durant les rigoureux hivers. Malgré son aspect de super résistant, bon nombre d’entre eux succombent à de telles virées.

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Ce n’est pas pour le plaisir que l’ursus maritimus (ours blanc) effectue des sorties en mer. Ils nagent entre la terre et la glace de l’arctique pour chasser le phoque, mais vu que ces gros glaçons se font de plus en plus rares, réchauffement climatique oblige, ils sont poussés, à passer de plus en plus de temps à nager dans une mer glacer.

Cet exploit incroyable a été suivi, pour la première fois, dans toute sa durée, par des zoologistes et biologistes de l’US Geological Survey qui avaient disposé un GPS et un enregistreur de température sur cette femelle, permettant de tracer avec précision ses mouvements pendant deux mois, alors qu’elle partait à la chasse.

Cette épopée a eu un cout très lourd en terme de dépense énergétique, elle a perdu 22 % de sa masse graisseuse.

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