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Comme leur habitat naturel fond, les ours polaires ont été contraints d’établir un contact étroit avec les grizzlis et les humains, qui ont tous deux limité la capacité pour obtenir de la nourriture, à ce carnivore emblématique. Ce n’est malheureusement pas le seul problème auxquelles ils sont confrontés. De nouvelles recherches ont montré que, même dans leurs habitats relativement éloignés de l’Arctique, l’exposition à des toxines et des produits chimiques, ont fait de l’ours polaire la créature la plus contaminée de la planète.

Le problème commence en Europe, en Asie et en Amérique du Nord, où les polluants industriels et agricoles sont libérés dans l’air et l’eau. L’Océan et les courants atmosphériques se sont chargés de transporter ces polluants dans le nord et ils ont fini par s’installer dans l’Arctique. Une fois là, le processus de
bioamplification commence. Les plus petites formes de vie au bas de la chaîne alimentaire consomment les toxines et les produits chimiques. Ces petits organismes sont consommés par leurs prédateurs et deviennent eux-mêmes toxiques… Le processus se poursuit à travers la chaîne alimentaire jusqu’à ce qu’il se termine quand un ours polaire, au top de la chaine alimentaire, mange un phoque.
Ces toxines ne sont pas seulement transférées, elles se concentrent à chaque passage au maillon supérieur de la chaîne. Cela signifie qu’au moment où ils sont consommés par les ours polaires, ils ont atteint des niveaux assez puissants pour stresser physiquement l’animal.
Les chercheurs (l’Université norvégienne de Science et technologie – NTNU) ont trouvé des niveaux élevés de
PCB (on le trouve beaucoup, notamment dans les matériaux électriques transformateurs électriques, condensateurs, dans certaines peintures…etc) , retardateurs de flamme bromés (matières synthétiques utilisées comme ignifuge), et le mercure chez les ours polaires.

Dans le cadre d’un grand projet de recherche démarrer en 2007, connu sous le nom de santé de l’ours, le biologiste et professeur (NTNU) Bjørn Munro Jenssen et ses collègues ont également constaté la présence en grande quantité de PCB et d’autres agents contaminant dans les chiens de traineaux, auxquelles on avait introduit dans leurs régimes alimentaires de la graisse de baleine.

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