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killifish-parasite-500Voici un parasite qui transforme le cycle naturel de la vie sauvage en un véritable cauchemar.

Le californiensis Euhaplorchis est un petit parasite qui vit en Californie du Sud, il a été étudié récemment par une équipe de scientifique de l’Université de Californie à Santa Barbara, qui a donné lieu à un reportage (vidéo plus bas).

Ce parasite infeste le cerveau de petits poissons dans les marais californiens, près de Santa Barbara. Il contrôle le poisson de façon à ce que ça nage deviennent erratique, rendant celui-ci plus visible pour ces prédateurs affamés que sont les oiseaux. Ils sont trente fois plus susceptibles d’être mangés par les volatiles que ceux qui ne souffrent pas du parasite. Lorsque les oiseaux mangent les poissons et s’envolent vers le ciel, ils transportent aussi, dans leurs matières fécales, les parasites vers d’autres lieux de villégiature, permettant une plus grande dispersion de leurs œufs.

En faite l’entreprise machiavélique de ce parasite commence sur les rives des marais californiens ou de petits escargots aquatiques, se nourrisse de matière en décomposition, ingérant ainsi les fientes des oiseaux contenant le minuscule intrus. Celui-ci se loge dans les gonades du mollusque pour les dévorer. L’escargot castré est, par la suite (et parce qu’il n’a vraiment pas de chance) manger par les poissons qui a leur tour …. Le cycle infernal de la vie.

L’étude a révélé que ces trématodes produisent un bloqueur chimique qui inhibe la production de sérotonine dans le cerveau du poisson. Cette substance chimique permet, entre autres, de réduire l’agressivité (neuromodulateurs). L’autre substance chimique du cerveau touchée par le parasite est la dopamine. Sa libération dans le cerveau est augmentée, ce qui rend les poissons plus agités. L’effet combiné de ces changements pousse les poissons infectés à perdre leur prudence naturelle, expliquant ainsi, pourquoi ils deviennent plus susceptibles d’être capturés par les oiseaux.

Je rajouterais, que la méthodologie de ce parasite est très similaire à celui se trouvant dans les forêts équatoriales, qui utilise uniquement l’escargot et l’oiseau. L’escargot ingère la fiente d’un oiseau contenant un parasite. Celui-ci se dirige vers les antennes qui servent d’yeux à l’escargot et les transforment, pour leur donner une apparence de gros vers dont raffolent les oiseaux. De plus, le parasite contrôle son esprit et le pousse à se diriger vers la cime d’un arbre pour se mettre bien en évidence, tout le contraire du comportement habituel de cet escargot qui cherche plutôt à se cacher. L’oiseaux, par ces deux gros vers alléché, bondi sur l’escargot et pour les plus chanceux ou malchanceux, ils ne perdront que leurs antennes. C’est ainsi que le parasite se trouve un nouvel hôte qui le transportera vers de nouveaux lieux de prolifération.

L’escargot qui se transforme en zombie :

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