Ci-dessus Ghostbuster, le test de précognition (cartes de Zener)
Longtemps considéré comme une pseudo science, la précognition qui est la capacité non seulement à prédire, mais également a percevoir l’avenir, pourrait rentré dans le domaine des sciences communes avec une étude récente qui permettrait de modifier la recherche sur nos capacités cognitives.
Un document de recherche intitulé Feeling The Futur (sentir l’avenir) du professeur Daryl Bem de l’université de Cornell, montre des résultats statistiquement significatifs provenant d’une série d’expériences dans lesquelles ont été testées, de manière empirique, les pouvoirs de prémonition et de précognition de l’esprit humain. Si ses résultats sont reproduits ailleurs, ils pourraient changer la manière dont les chercheurs étudient le cerveau, sa perception du temps et ses limites.
Cela ne vient pas confirmer que votre Madame Irma voie tout de votre future ou que vous allez pouvoir entrevoir ce que vous ferez à votre retraite (dans très longtemps…) rien qu’en y pensant fortement, mais les recherches du professeur Bem, suggèrent que le cerveau aurait une certaine capacité à percevoir ce qui va se passer. Cette étude a été considérée suffisamment concrète pour que son document soit publié dans la très sérieuse revue scientifique américaine : Journal of Personality and Social Psychology, qui publiera sous peu l’étude. Il a également reçu un assez long article dans Psychology Today.
Le professeur s’est concentré sur le phénomène appelé psi, un moyen non théorique de désigner les perceptions extra-sensorielles et la psychokinèse, ces deux phénomènes étant régulièrement critiqués quant à l’origine réelle de leur manifestation et donc la méconnaissance de leurs mécanismes biologiques ou physiques .
Il a donc tenter d’explorer et d’expliquer, en effectuant une série de neuf expériences sur 1000 étudiants de l’université de Cornell, la précognition et la prémonition.
Sa méthodologie, que vous pouvez découvrir en détail dans ce document au format PDF, consiste à prendre une réponse psychologique établie à un certain stimulus et de l’inverser pour que le stimulus apparaissent avant la réponse et observer si celle-ci reste la même. Les résultats ne sont pas majoritairement positifs, mais ils sont statistiquement significatifs.
Par exemple : dans une de ces expériences, 100 individus, moitiés masculin et moitiés féminin, ont été réunis pour jouer à un jeu informatique dans lequel l’écran était séparé par deux “rideaux” afin de deviner derrière lequel se cachait une image dont le contenu de certaine était neutre et d’autre, qui ont été choisi au hasard dans une base de données, était de nature érotiques (faut bien les motivés ces étudiants !). Les résultats montrent que les sujets ont pu identifier avec précision derrière qu’elles rideaux se cachaient la photo érotique avec 53.4 %. Ce pourcentage chute avec les photos neutres , démontrant ainsi, que les cobayes répondaient aux stimuli érotiques, avant que ceux-ci apparaissent.
Bien d’autres, différentes expériences, démontrent la prédominance d’une forme de précognition chez les sujets étudiés. Pour l’instant il n’y pas de quoi fouetter un chat (et même si ! faut pas, c’est mal !) cette expérience à besoin d’être à nouveau effectué par d’autres chercheurs, qui sont nombreux à s’intéresser à ces travaux et à vouloir les reproduire.
S’ils obtiennent les mêmes résultats, nous pourrions avoir à reconsidérer la façon dont nous percevons notre propre cognition.
Minority report : Une des 3 Précogs – On a tous en nous quelque chose d’Agatha…
L‘étude au format PDF : Feeling the Future: Experimental Evidence for Anomalous Retroactive Influences on Cognition and Affect.