Sélectionner une page

chauve_souris_echoBien que les scientifiques aient compris, depuis un certain temps, la façon dont les chauves-souris utilisent l’écholocation pour trouver des insectes, une étude de l’Institut Max Planck suggère que les chauves-souris s’appuient davantage sur l’écholocation pour évaluer leur environnement que d’après leurs autres sens.

Des chauves-souris sauvages qui n’avaient jamais rencontré de grandes étendues d’eau ont été placées dans une pièce avec du bois lisse et texturé, des plaques métalliques et en plastiques. Les chauves-souris, toutes espèces confondues, ont tenté de boire à plusieurs reprises à partir des plaques lisses, mais jamais sur les plaques texturées. La raison, est que les plaques lisses reproduisent comme un miroir l’effet de réflexion de l’écho exercé normalement par une surface d’eau.

Ces surfaces reflètent la plupart de l’énergie d’écholocation des chauves-souris, la rejetant loin d’elles, mais un peu d’énergie frappe la surface perpendiculairement, renvoyant ainsi un écho directement sous la chauve-souris.

écholocation_eau

L’eau est la seule surface qui se comporte de cette façon dans la nature alors, quand les chauves-souris rencontrent des propriétés similaires dans cet environnement artificiel, ils en ont conclu que ces plaques lisses étaient de l’eau.

Dans certains tests, les chauves-souris auraient essayé de boire sur les plaques lisses, même après avoir accidentellement atterries dessus, peu de temps avant. Apparemment, l’écholocation l’emporte sur les informations tactiles désignant l’objet comme n’étant pas de l’eau.

Source

Pin It on Pinterest

Share This