Sélectionner une page

4ème_dimension3

Je tentais d’expliquer très simplement, dernièrement, à mon jeune ami Antoine (10 ans) que le LHC (Large Ardron Collider) n’avait pas que d’impressionnant le fait qu’il puisse créer de petits trous noirs qui ont affolé la population et qui se révèlent en fait, avoir un temps de vie extrêmement cours. Les travaux du CERN pourraient, également, mettre en évidence d’autres dimensions, en plus de leur recherche pour comprendre la création de l’univers en donnant une masse au Boson de Higgs.

Dans un même effort, le Fermilab essaie de prouver ou de réfuter la notion, un peu hallucinante, que la troisième dimension n’existe pas du tout et que l’univers 3-D dans lequel nous vivons n’est rien de plus qu’un hologramme. Pour ce faire, ils construisent l’horloge la plus précise jamais créée, appelée Holometer.

Commençons par l’holometer du Fermilab :

Selon la physique des trous noirs (Wikipédia : Historique des trous noirs) dans laquelle l’espace-temps se compresse (théorie mathématique), l’univers existerait en réalité dans deux dimensions et la troisième serait une illusion produite par l’enchevêtrement du temps et de la profondeur. La 3e dimension ne pourrait être perçue tel qu’elle, car rien ne se déplace plus vite que la lumière et les instruments de mesures actuelles ne peuvent trouver ses limites. C’est bien compliqué et nécessite d’avoir quelques bonnes notions en relativité générale (notamment, sur La théorie des cordes) d’ailleurs ces prédictions ne sont qu’à l’état de calculs et de données et ne sont pas prouvées réellement (physiquement).

Un physicien au Fermilab (Chicago), laser lab où
l’holometer est construit.

Holometer3

C’est dans cette optique que le Fermilab, en particulier l’astrophysicien Craig Hogan et son équipe mettent au point un appareillage appelé Holometer, modèle d’interféromètre (outil de mesure des interférences entre plusieurs ondes), qui permettrait d’amplifier l’espace-temps et, en mesurant le “bruit” et les interférences de celui-ci, permettrai de constater si l’univers correspond au modèle mathématique cité précédemment.

L’Holometer est décrit par les chercheurs comme un interféromètre holographique qui séparera un laser en deux parties identiques et mesura la différence de fréquence entre eux, plus particulièrement les variations dans l’espace-temps lui-même. Tout cela pour confirmer que ces “bruits” ou variations sont identiques à ceux observée dans l’espace et correspondraient à la théorie mathématique.

Ce n’est d’ailleurs pas un, mais deux holometers qui seront construits, l’un validant les résultats de l’autre.

Représentation artistique de l’Holometer :
Holometer2

L’engin est déjà en cours de construction et des résultats pourront être obtenus sur la nature de l’espace-temps l’année prochaine. Les liens utiles Fermilab Holometer et Testing the hypothesis of a holographic universe.

Le CERN essaye, quant à lui, de confirmer la présence d’autre dimension grâce au large Hadron Collider : 
CERN-LHC-CMS-Detektor

Comme nous avons pu un peu le constater avec les recherches du Fermilab, les univers parallèles, les formes inconnues de la matière, des dimensions supplémentaires… ne sont pas que les bases du cinéma de science-fiction, mais sont aussi et beaucoup plus concrètement des théories de la physique que les scientifiques tentent de confirmer aussi avec le LHC, selon le CERN dans son récent bulletin mensuel.

Malgré des siècles d’observation de plus en plus sophistiqués de la planète Terre, seulement quatre pour cent de cet univers est connu, car le reste est invisible, constitué de ce qu’on a appel la Matière noire et l’Énergie sombre.

Le LHC provoque des collisions de particules qui sont analysées par les 4 capteurs du CERN, ainsi que par leur laboratoire avec des collaborateurs dans le monde entier, pour comprendre comment ils s’assemblent et qu’elles forment ils adoptent. Mais, dans ces particules qui s’entrechoquent, certaines disparaissent, sans doute dans d’autres dimensions, au-delà de la longueur, de la largeur, de la profondeur et du temps pour réapparaitre, de nouveau, dans notre dimension et c’est ce que veulent suivre les chercheurs du CERN.

La détection de ces particules supersymétriques, alias sparticules, pourrait être considéré comme ce que le physicien Michio Kaku appels, "les signaux de la dimension 11."

Des univers parallèles pourraient être cachés dans ces dimensions, mais seulement dans un type d’Interaction gravitationnelle où la lumière ne peut se propager.

Michio Kaku, physicien et plusieurs de ces confrères reconnus mondialement pensent qu’il n’y a pas un, mais  plusieurs univers. Pour l’instant il n’y a pas de preuve concrète de leurs existences, mais une théorie suggère qu’il y a au moins un autre univers proche du notre, séparé par une fine membrane, qui, si c’était vrai, pourrait être détectée par des types d’énergie comme la gravitation. Selon cette même théorie, une fuite de cette membrane pourrait être à l’origine de l’Énergie sombre présente dans notre univers.

Une preuve néanmoins existe, celle des minis (nano) trous noirs, crées lors des collisions de particules du LHC. Ils ne pourraient être provoquées qu’avec l’action engendrée par la présence d’un univers parallèle, car le LHC n’est pas capable de les produire avec uniquement, toute l’énergie dont il dispose.

On nomme ces recherches “nouvelle physique” et elle pourrait totalement changer les idées que l’on a de notre univers et comment il fonctionne.

Le LHC est actuellement en avance de deux semaines sur son programme en percutant des protons dans son long tube en cercle de 27 kilomètres, à un taux de 5 millions à la seconde, toujours dans la perspective de recrée l’instant primordial de la création de notre univers, il y a 13.7 milliards d’années.

D’après l’article du Reuters : CERN scientists eye parallel universe breakthrough.

Pin It on Pinterest

Share This