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Bactérie

Des chercheurs du Laboratoire de nano-robotique de l’École Polytechnique de Montréal, au Canada, mettent des essaims de bactéries au travail en les utilisant pour effectuer des micromanipulations, telle que la création de cette pyramide (vidéo plus bas) et même, propulser ces robots miniatures.

Le clip vidéo est tout droit sorti d’un film de sciences fiction, mais l’expérience est bien réelle: un essaim de 5.000 bactéries microscopiques portent des briques d’époxy et les assemblent une par une pour former une pyramide. Un ordinateur dirige leurs mouvements par le contrôle des champs magnétiques qui les entourent.
Mais pour Sylvain Martel et son équipe de chercheurs de l’École Polytechnique de Montréal, premiers scientifiques à «former» des bactéries vivantes pour construire une structure, cet exploit n’est pas une expérience scientifique futuriste. Cet outil miraculeux offre d’excellentes possibilités comme dans la lutte contre le cancer.
 

La vidéo :

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Martel a été inspiré par l’histoire de la pyramide de Djoser, construite par environ 5.000 esclaves en 2600 av. J.-C. et considérée comme la plus ancienne construction en pierre de grande envergure que connaît l’humanité. Il a décidé d’un effectif de 5000 bactéries dans une goutte d’eau comme “mini-ouvrières” pour construire cette pyramide à l’échelle microscopique, en moins de 15 minutes.

Certaines des bactéries lèvent la brique par dessous, tandis que d’autres la poussent, à l’aide de leurs flagelles en forme d’hélice tournant à 360 degrés. Le principe est similaire aux remorqueurs dans le déplacement d’un grand navire.
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"Notre principal objectif est d’utiliser des bactéries pour transporter des médicaments directement aux cœurs des tumeurs», explique Martel (ci-dessous), directeur et fondateur du Laboratoire de Nano Robotique et professeur au Département d’informatique et de génie logiciel à l’Institut de génie biomédical.

 

Martel n’en est pas à son premier coup d’essai, en 2007, lui, les chercheurs de l’École Polytechnique et le Centre hospitalier de l’Université de Montréal ont, avec succès, injecté un minuscule dispositif magnétique, mesure 1,5 millimètre de diamètre, dans l’artère carotide d’un cochon, afin de contrôler et suivre ses déplacements dans la circulation sanguine grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM), depuis ils ont réduit se dispositif afin qu’ils puissent naviguer dans des veines plus petites.

 

L’équipe de scientifiques expérimente actuellement, le contrôle des bactéries dans la circulation sanguine d’une souris avec l’intention de tester ces techniques sur l’homme, Laisser commentaire Gurumedprobablement dans quelques années, selon les prédiction du Pr Martel. 

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