Une nouvelle mutation, qui rend certaines bactéries résistantes à tous les antibiotiques connues par l’homme, est devenue commune en Inde et viens de faire son apparition en Angleterre et aux États unis. Cette super bactérie, NDM-1 devrait se propager globalement sans que la science ne puisse l’arrêter, faisant passer la grippe A, pour un simple rhume de saison (humm, mais c’est déjà le cas non?!).
Cela parait alarmant, comme ça…. et bien effectivement, c’est très inquiétant, Les bactéries qui, pour rappel, étaient présentes sur la Terre, bien avant l’homme, ont toujours su s’adapter à leurs environnements et à nos attaques, jusqu’à présent…
La bactérie New Delhi metallo-beta-lacmatase (NDM-1) est une mutation d’un gène qui est compris dans de nombreuses bactéries courantes et nuisibles comme l’Escherichia coli et Klebsiella pneumoniae, présentant une résistance pouvant même supporter les Carbapénème, l’antibiotique utilisé en dernier recours quand les autres médications n’ont plus d’effet.
Le plus inquiétant est que ce gène a été trouvé sur des Plasmides (ci-dessous, molécule d’ADN, capable de réplication autonome) qui peuvent donc se déplacer rapidement et facilement entre les souches de bactéries.
Schéma représentant une bactérie contenant des plasmides. 1 ADN chromosomique (bactérien). 2 Plasmides (Wikipédia)
Le tourisme médical aurait facilité son introduction dans les pays industrialisés, la rendant même plus résistante.
Pour rassurer, un peu, ce n’est pas la première super bactérie à résister de la sorte, d’autre sont déjà connu, comme le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline, et ce qui apparait comme l’annonce de la fin du monde, pourrais être relégué au rang de dangereuse situation médical, ce qui apparait aujourd’hui, comme critique.
Staphylococcus aureus résistant à la méticilline
La problématique, est que ce gène, NDM-1, se transmet très rapidement d’une bactérie à l’autre et le temps pour contrer sa propagation, grâce à la recherche médicale, devrait être long…
Bonne journée quand même.
A partir de The New York Time
« l’homme, qui à force de lutter (avec excès) à coup d’antibiotique pour l’éradication de nos ancètres »
Hein???
On a combattu nos ancêtres (^ et as è) à coups (S) d’antibiotiques (S) pour les éradiquer?!?!
lol
Merci « Laule », effectivement , la phrase était un peu bancale, je l’ai supprimé… Il n’en reste pas moins que les bactéries font partie de nos ancêtres…