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Selon une étude récente, certains cauchemars violents et réguliers peuvent prédire de futurs troubles mentaux, mettant ainsi en lumière, le fait que des maladies neurologiques présentent chez certaines personnes, peuvent prendre des décennies avant qu’elles ne puissent être diagnostiquées.

Les personnes souffrant d’important trouble du sommeil appelé RBD en anglais (sleep behavior disorder, troubles du comportement en sommeil paradoxal ou comportement onirique), entrainent des cauchemars violents, de plus en plus réguliers, dans la plupart desquelles, les personnes se retrouvent poursuivies ou attaquées par un inconnu. La paralysie musculaire qui est normalement active lors du sommeil ne l’est plus chez ces malades, ce qui peut poser de graves problèmes surtout si celles-ci dorment avec un(e) conjoint qui risque de se recevoir des coups perdus.

Les scientifiques pensaient jusqu’à maintenant, que ces troubles étaient isolés, mais une étude récente, dont les résultats ont été diffusés au mois d’août dans la revue Américaine Neurology, confirmerait que se sont les signes précurseurs d’une maladie neuro dégénérative tel que la maladie de Parkinson ou la démence à corps de Lewy.

Les chiffres exacts varient, mais certaines études montrent que de 80 à 100% de ces troubles finissent par une maladie neurodégénérative.

Le neurologue Bradley Boeve de la Clinique Mayo à Rochester, Minnesota, et ses collègues, auteurs de cette étude, voulaient principalement, connaître l’intervalle de temps qui sépare l’apparition des ces cauchemars, des premiers symptômes de démence. Leur surprise à été de constater des périodes d’un minimum de 15 ans et pouvant atteindre les 50 ans entre les deux phénomènes.

Une si longue période de latence apporte l’espoir qu’un agent mystérieux et neuro-protecteur soi trouvé et que le traitement puisse intervenir avant une trop grande détérioration du cerveau.

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