Deux études récentes, démontrent l’impact du bruit que nous produisons sur l’espèce animales.
La baleine franche qui est obligés d’augmenter ses vocalisations face au trafic maritime, où les pinsons qui habitent à proximité de l’homme et qui ont adapté leur chant à l’urbanisation.
Pour la baleine Franche :
Selon une récente étude sur le comportement des baleines franches, le bruit émis par l’activité humaine pousserait celles-ci a emmètrent leurs messages de contact avec beaucoup plus d’intensité, prouvant une nouvelle fois l’impacte de l’activité humaine sur le monde animal.
Cette étude a été menée par le Pr Susan E. Parks spécialisé en recherche acoustiques et bioacoustiques des fonds marins.
La Baleine franche de l’Atlantique Nord est un animal en voix d’extinction, elle a été massivement chassée, notamment pour la grande quantité de graisse et d’huile qu’elle produit et reste en danger par, notamment, le peu d’individus recensés (300). elles émettent des vocalisations intelligentes allant du sifflement jusqu’a l’ultra son , quand elles sont seul , pour rejoindre d’autre baleine. cette vocalisation commence par des signaux faibles, augmentant en intensité.
La baleine blanche produit un son entre 50-200 hertz, une gamme de basse fréquence juste à l’extrémité inférieure à l’audition humaine, recouvert de bruits produits par les propulseurs de bateau dans une gamme de fréquence de 100 hertz ou moins.
Il apparait que les baleines franches augmentent l’amplitude , ou l’énergie de leur appel, en concordance avec l’augmentation des bruits environnants sans changer leur fréquence.
Ce changement dans leur méthode d’appel provoque une dépense d’énergie accrue, une altération du signal et de l’information, donc , un risque élevé par rapport à leurs prédateurs.
L’augmentation de ces bruits posent des problématiques dans la recherche de nourriture et dans la communication entre elles , favorisant la montée de stress chez l’animal.
Le rapport de l’étude ici rps.psu.edu.
La bio du Pr Susan E. Parks.
Source : Telegraph.co.uk-Tranquil-whalesong-drowned-out-by-noisy-ships
Pour les Pinsons urbains :
Des chercheurs de Mexico ont mise en évidence, les modifications du chant des pinsons , qui, non seulement chantent plus fort pour se faire entendre en milieu urbain , mais chantent aussi beaucoup moins de notes basses et rallongent celles chantées.
Le rapport de l’étude au format PDF : Experimental evidence for real-time song frequency shift in response to urban noise in a passerine bird
Sources Royal Society Publishing et The Telegraph.